
Les gros paquets de neige dévalent les toits et les arbres plateforme de trading de dérivés binance

A Saume-Longe même les hommes et les animaux ont déserté le hameau pour l’hiver dérivés de crypto-monnaie binance

C’est un petit hameau du nom de Saume-Longe, niché vers 1500 m d’altitude au pied de l’Estrop.
Vivent là haut à la belle saison quelques personnes, un gîte rural, une famille de bergers.
“Vous allez vous promener sans bâtons ? Mais ils vont vous dévorer ! “ Me dit t’elle en criant, proche de l’hystérie...

J’aime marcher seul.
C’est aussi différent de la marche avec un ami que, disons, le lever de rochers peut différer de celui des haltères. On pense à de toutes autres choses. Votre propre rythme, le rythme même du jour, ne sont plus semblables. Marcher seul me donne le sentiment d’être « ailleurs », comme détaché. Et j’apprécie particulièrement la façon dont une belle journée s’étire en longueur quand on en dispose pour soi seul. On peut gravir la pente la plus raide à son propre rythme. On peut escalader la montagne en suivant des chemins de traverse, au gré de sa fantaisie, en s’arrêtant pour observer un détail, ou rien du tout, libre aussi d’envisager les idées les plus saugrenues, les plus ridicules, pour s’apercevoir, arrivé au sommet, que ces idées étaient moins décousues qu’elles ne paraissent, et que, rassemblées, elles constituent un nouveau point de vue, une véritable découverte.
Rick BASS dans Sur la piste des derniers grizzlis.

Un jour, Dieu Miséricordieux, qui collectait des fonds pour son ONG rencontra Eric F. dans les Alpes de Haute Provence, au détour d’un sentier. "Mon ami je vois de la tristesse dans tes yeux, tu cherches l’inspiration et tu as du mal à la rencontrer". Eric F., qui était mécréant, lui répondit en le regardant droit dans la barbe. "Dieu, je ne crois pas en toi mais si tu as une idée alors je la prendrais volontiers". Il faisait chaud, un jour d’été à boire des pastis frais plutôt que de perdre son temps dans la montagne encagnardée. Une grosse mouche qui volait passa à proximité de la main divine qui, d’un coup brusque, l’écrasa. Le petit corps vint chuter lentement sur les chaussures du mécréant. "Merci Dieu, tu viens de commettre un crime qui restera impuni, je prends ce geste comme le début d’une série photographique, je m’en vais écraser de l’insecte pour voir ce qui se passe dans l’âme de la bestiole". Dieu quelque peu gêné aux entournures répliqua: "Mon fils tu as ma bénédiction, je t’autorise à commettre ces actes, il vaut mieux occire ces bêtes et lire dans leurs entrailles plutôt que développer de mauvaises pensées envers tes prochains". Sur ces paroles sacrées, chacun continua son chemin, conscient que finalement de petits arrangements pouvaient éviter bien des embêtements.

Il traverse plusieurs chambres pleines de Gentilshommes et de Dames, dormant tous.
Les uns debout, les autres assis, il entre dans une chambre toute dorée, et il vit sur un lit,
dont les rideaux étaient ouverts de tous côtés, le plus beau spectacle qu'il eût jamais vu :
une Princesse qui paraissait avoir quinze ou seize ans, et dont l'éclat resplendissant
avait quelque chose de lumineux et de divin.
Il s'approcha en tremblant et en admirant, et se mit à genoux auprès d'elle.
Alors comme la fin de l'enchantement était venue, la Princesse s'éveilla.
Et le regardant avec des yeux plus tendres qu'une première vue ne semblait le permettre
Est-ce vous, mon Prince ? lui dit-elle, vous vous êtes bien fait attendre.
LA BELLE AU BOIS DORMANT CHARLES PERRAULT

J’ai décidé de continuer l’entrainement de vélo avec les autres.
Il nous faudra plusieurs jours pour rentrer à la maison.
Le ciel est gris et lourd.
Nous devons descendre par une grande route en pente gravillonnée.
La descente est rapide et le vélo qui me précède se transforme en ski.
Il freine en bas de la pente dans un grand dérapage et un sifflement strident.
Je ne m’élance pas. Je reste prudent.
28/04/10 7h17

Je me prépare à aller prendre une douche.
Martin va me conduire chez le Président pour utiliser la salle de bain.
L’endroit est un mélange entre la Suisse, le Sud et le pays Basque.
Je me perds puis me retrouve avec M. devant une maison.
Un chien comme une saucisse me grogne dessus.
A l’intérieur c’est un bar, je vais prendre ma douche.
Mais en fait je découpe une photo en morceaux pour l’envoyer par la poste.
En revenant je prends l’apéro : jambon cru et pastis.
En partant sur la route je vois un homme qui chevauche un animal de la taille d’un gros chien.
C’est un gros singe.
Il traverse la rue dangereusement, les voitures stoppent, je rentre au bar.
Je me coupe une fine tranche de saucisson.
Je vois mon père qui rentre, il est rouge d’être resté trop longtemps au soleil.
27/04/10 6h20

Je grimpe dans un grand escalier intérieur qui ressemble au Palais Longchamp.
Les murs sont couverts de tableaux représentant des gens nus portant des drapeaux.
Au palier supérieur j’entends des bruits d’eau.
Je vois R.G sortir d’un bassin avec une tête hilare et un caleçon m’appartenant (le propre, celui avec des rayures).
Il s’enfuit en courant comme un simple d’esprit qui serait pris en flagrant délit de bêtise.
J’entends des voix et je me cache.
C’est AVDS, la femme de RG qui rentre de l’école avec ses filles.
Elle les gronde car elles n’ont pas de bons résultats à l’école.
Je sors de ma cachette et pour détendre la situation je photographie trois souris dans l’escalier devant les filles qui sont contentes de ce changement subit de situation.
Elles m’invitent à l’apéro car elles habitent en haut de ce grand escalier.
Je m’attends à retrouver RG mais il dort dans son lit.
26/04/10 6h06

Je fais l’andouille devant une fenêtre avec une vue sur rien.
Marie pense que je fais une AVC.
Elle me pose les questions d’usage : qui je suis, où je suis, comment je m’appelle…
J’appelle Yves C. au téléphone pour faire vérifier mon opération de la jambe.
Il regarde le sport à la télévision.
Il me dit de passer, qu’il connait tous les toubibs de l’hosto.
Je devrai mettre ma feuille de soin dans une boîte spéciale pour ceux qui ne sont pas d’ici…
Il fait nuit : le véhicule amphibie s’enfonce rapidement dans de l’eau rougeâtre et lisse.
Le conducteur, un grand noir, referme prestement le capot hermétique avant que l’eau ne pénètre.
Il dit tout fort « ne crains rien c’est une exfiltration »
A l’intérieur je suis un petit garçon et j’ai une peur panique de l’enferment en espace exigu…
25/04/10 5h48

Un plat a gratin chauffe dans une cuisine.
Il y a là Michel T. et des personnes que je ne connais pas.
Le plat se coupe en deux et la nourriture déborde sur la plaque de cuisson.
Michel T. allume alors des lampes à pétrole autour de la plaque.
Le gratin rentre dans le plat.
Je demande à Michel T. avec qui il vit maintenant.
Il a une femme le week-end et une autre en semaine.
C’est compliqué me dit t’il.
23/04/10 6h06

J’habite un très grand appartement avec une super terrasse qui donne sur des arbres.
Le lieu est vide et je souhaite en faire une galerie photographique.
Avec mon appartement à l’étage.
Je suis bien habillé avec un costume et m’apprête à sortir.
Les enfants arrivent avec Marie : elle souhaite leur montrer l’expo photo où il y a des pauvres dedans…
Je me réveille avec à mes côtés Laurent T.
Il enlève son dentier et en met un propre.
“Les joies de la vie en couple “ me dit t’il.
Puis il me ramène dans sa voiture sous la pluie.
Une voiture de course monoplace rouge toute longue, genre Ferrari des années 30.
Le voyage vers le Sud va être long…
22/04/10 6h55

La montagne est pelée comme un vieux chien galeux.
L’herbe brulée par la neige apparaît entre de vieilles plaques de neige sale.
Pourtant les skieurs continuent de passer dans les pentes boueuses.
Prince Albert parle au milieu de tout ça et vante les mérites de la montagne au printemps.
Je cherche où nous sommes.
J’aperçois un panneau qui indique le col de Tende.
21/04/10 6h43

Je survole la mer avec mon parachute.
Je vois des baigneurs au milieu de grosses vagues écumeuses.
J’appelle Marie qui m’annonce aller à la mer pour un stage de remise en forme.
Je ne suis pas au courant et je lui dis que je vais amerrir.
L’eau s’approche dangereusement à toute vitesse, j’évite les rochers et me pose.
Je me retrouve avec mon parachute, il faut que je redécolle.
J’aperçois deux confrères photographes, je m’approche.
Ils sont avec martine Aubry qui les embrasse chaleureusement.
Martine m’ignore, je m’assois avec eux et commence à écrire sur un papier.
Des choses que je ne dois pas oublier.
18/04/10 7h00

A un feu rouge une fiat 500 immatriculée 40 recule et tombe dans le fossé en restant coincée entre une grille et le talus, le moteur en marche…
Je suis chez AVDS et RG : dehors une tempête débute, d’abord de la glace tombe.
Ensuite un vent terrible qui déplace tout.
Puis la mer se démonte, des creux de 10 mètres, une eau noire.
AVDS me dit : c’est bien d’habiter en bord de mer pendant que RG se promène avec une perruque de femme sur son crâne rasé…
Le magasin photo où je me sers déménage et va s’installer dans le quartier de mes parents à Rousset.
Il n’y a aucun magasin là bas.
Je leur dis que c’est bien mais que ce n’est pas pour autant que j’achèterai un appareil photo tous les jours…
Il fait froid et Marie se baigne dans une piscine, elle rentre en lévitation et s’élève dans le ciel glacé.
Puis plonge dans la piscine d’eau chaude alors qu’un rayon de soleil vient l’éclairer.
Je vide la piscine et Marie me demande si j’ai réussi la photo de son plongeon.
15/04/10 7h01

Je suis parti en reportage sur l’ilot Mc Kenzy au large de l’Australie.
Nous sommes une petite équipe de journalistes issus du quotidien Libération.
Je reconnais DD et JLLT, deux vieux compères et compagnons de reportage.
Le but est de rester un an mais en fait je ne fais que l’aller retour.
Un photographe fait le portrait de John Mc Kenzy à sa fenêtre.
Devant le pic du même nom qui fait 30 m de haut.
Vu du ciel l’ilot est petit, il y a des terres noires, et des chemins dans les champs.
La ville par contre est gigantesque, chaotique, avec des hordes de gens en haillons.
D’un mur suinte de l’eau noirâtre.
14/04/10 6h11

Je joue au football dans l’ancienne colonie de vacances de Neyrolles.
Pour épater une jolie monitrice.
Le terrain est toujours en pente depuis les années 70.
Je jongle et envoie le ballon à un gars qui rattrape acrobatiquement.
Il relance à une fille qui reprend avec la tête.
Elle se met à faire le tour du terrain ainsi.
Elle nous dit qu’elle a 20 jours pour jongler sans relâche.
13/04/10 6h28

Je grimpe une montagne par une route étroite en caillou. J’ai une voiture avion.
Le chemin se rétrécit au sommet.
Il y a des berges avec une rivière qui coule très fort.
J’en fais le tour et redescends dans la vallée où ma voiture attend.
Je file à mon rendez vous chez les pompiers.
La presse est déjà là, je salue mes confrères.
Je rentre par une ouverture étroite dans un mur et me retrouve coincé dans un placard.
Je vois les photographes qui attendent dehors et les maçons qui bossent dans le placard.
Je sors en me faufilant dans le passage exigu.
Dehors Patrick V. annonce que la photo de la destruction de la cheminée à été « moulinée » 750 fois.
12/04/10 7h16

Je visite une maison à acheter.
Elle est en assez mauvais état, les murs bougent quand je les touche.
Il y a une petite route à proximité, des maisons sur les hauteurs.
Un grand pré recouvert d’une tonnelle.
J’aperçois de loin le sommet de la Sainte Victoire.
A la fin de la visite je découvre une immense mezzanine sous la toiture.
Il y a un foutoir monstre dedans.
Ce la fera un excellent bureau.
Un gars sors des décombres et me dit qu’il faudra mettre du Placoplatre pour isoler.
11/04/10 8h29

L’avalanche est passée sur le flanc de la montagne dans un grondement sourd.
Pourtant la neige était dure et en forme de confettis.
Les sauveteurs fouillent le bas de la vallée…
La dentiste m’enlève ma fausse dent.
Elle nettoie l’intérieur avec une pince.
Elle veut me transférer dans une autre maison pour tomber amoureuse de moi.
Mais son mari rentre : il est vieux, tout maigre avec des pantalons à pince.
Ce sera pour une autre fois…
Je pars en reportage au Fort de Dormillouse.
Le sommet est peuplé de gens et de vestiges militaires.
La neige a fondu mais les remontées mécaniques fonctionnent.
Je raconte que mon moment préféré en montagne c’est au début de l’hiver et à sa fin.
Quand tout va commencer et ensuite quand tout va finir.
10/04/10 6h43

Il y a une grande fête à la maison avec des gens partout.
Il y a gars qui se nomme Casimir, un dépressif qui rigole tout le temps.
Un gars a démonté la porte du frigo.
Il cherche une perceuse pour réparer la charnière.
Dehors je vois la silhouette de A. : je ne l’avais pas invitée.
Tout le monde est réuni autour d’un gratin de courgette qui décongèle…
C’est une course comme les 24 heures du Mans.
Mais il n’y a que des Chinois avec des voitures de course à pédale.
J’accompagne le numéro 53 qui prend sa place avec les autres concurrents à pédale.
La course démarre, je récupère de vieilles photos qui se sont décollées de je ne sais pas où…
Je roule sur une route non déneigée.
La voiture grimpe lentement.
Je me gare près de la vieille ferme que je souhaite acheter et je sors pisser.
Je suis pieds nus dans l’herbe mouillée.
O. sort et casse une bouteille par terre.
Des gens aux visages durs arrivent avec des plants dans la main.
Un gros 4X4 descends le chemin.
Dans la vallée la neige fond.
09/04/10 7h33

Mon traversin est recouvert de micro poils mouvants. Ce sont de petites aiguilles qui peuvent être dangereuses. Après vérifications il n’en est rien.
Le traversin est normal.
Dans le jardin je raconte que je reviens de l’enterrement de mon père.
Pourtant je lui parle dans un grand silence.
Nous partons en voiture à vive allure.
Dans un virage une voix me demande de me faire aider dans la conduite.
Je demande à mon père à droite de prendre le deuxième volant.
Nous croisons une voiture de police.
L’autoroute débouche sur un grand terre plein recouvert de neige fraiche.
Il y a des traces de dérapages, une zone boueuse où la neige s’est mêlée à la terre.
08/04/10 6h44

Ce sont des scènes de guerre sur une terrasse d’une maison au dessus de la mer.
Tranchées remplies de combattants barbus qui nous font des clins d’œil et nous prennent en photo avec leur cellulaire.
En retour ils reçoivent des grenades : tout explose.
Je vois des confrères photographes qui se prennent un tir de canon : tout explose aussi.
Les corps carbonisés et raides sont sortis et exposés sur le parvis.
Dans les victimes il y aurait Claude P.
Je quitte la zone des combats et je photographie avec mon téléphone.
Des familles de talibans qui fuient en voiture.
Une vieille dame qui ramasse des bâches en plastique remplies de merde.
Plus tard je retrouve mon atelier, loin des combats.
Je prends mon ordinateur où de l’eau coule dessus.
Je m’en fiche car ils sont étanches maintenant les Mac.
Je branche un cable et attends mes messages.
Je n’en ai pas.
06/04/10 5h47

Dans une rue en pente d’un vieux quartier une fille me dépasse en courant.
Elle se fracasse la tête sur un coffre ouvert de voiture.
Je stoppe ma moto pour m’occuper d’elle.
J’appelle une ambulance en parlant Allemand.
Deux heures passent, nous attendons.
La fille se promène en me tenant la main.
L’ambulance me rappelle en me disant : “in funf minuten “.
Ils arrivent à reculons dans la rue et soignent la jeune fille à la cuisse.
Je pars me promener dans les dédales de ce vieux quartier.
Il fait nuit, les ruelles sont très étroites et je tourne en rond jusqu’à me perdre.
04/04/10

Je suis dans un grand escalier en bois avec des sportifs italiens.
Nous allons disputer une course.
Un des italiens s’approche et me coupe une mèche rebelle.
Tu seras plus beau me dit t’il.
Dehors nous nous préparons.
J ‘ai mis deux gros pantalons l’un sur l’autre.
Dont un très mouillé avec des chaussures en cuir non lacées.
Je n’arrive pas à les attacher.
Je pars avec un certain handicap.
02/04/10

Deux femmes font cuire des pâtes dans une arrière salle de bar.
La première teste la cuisson avec la fourchette.
La deuxième met sa tête dans l’eau bouillante et quand les pâtes débordent de la casserole elle dit : “ c’est cuit “
Pour finir elles commandent des bières : deux grosses et deux petites qui durent.
29/03/10 6h55

Je termine un long périple pédestre.
Il y a deux routes pour rentrer.
Je prends la plus directe, celle qui passe devant la mer.
En tournant à gauche il fait soudain nuit.
Des gens marchent sur la digue avec la ville éclairée en fond.
Je passe en dessous et arrive chez un réparateur d’appareil photo.
Ses machines ressemblent à un lave vaisselle de collectivité.
C’est le désordre chez lui.
Il s’appelle Hocine, par la fenêtre je vois la ville qui brille.
27/03/10 6h06

Je revisite le laboratoire dans lequel je travaillais 20 ans en arrière.
Tout est là : les cuves, les spires neuves pour charger les films.
La table avec un sac photo posé dessus.
Sous le sac un Canon F1 peint en bleu.
J’ai envie de le voler, ce labo est abandonné.
J’essaye de charger un film mais je n’y arrive pas.
J’allume la lumière rouge et je serre le film contre moi pour le protéger.
26/03/10 6h15

Au volant d’un bus sur une route de montagne.
Je prends la route en marche arrière et je grimpe lentement.
Mes pneus accrochent bien sur la neige.
Je progresse vers le sommet.
En bas un village abandonné.
Le constructeur est redescendu dans la vallée lorsqu’il n’ya plus eu d’argent pour construire.
25/03/10 6h42

J’arrive dans la maison du drame.
C’est une bicoque des années 60, avec des angles droits.
La dame me reçoit et me guide vers le jardin.
C’est au fond me dit t’elle qu’il est enterré.
Je grimpe dans des feuillages et je reste accroché.
Deux enfants se disputent devant moi.
J’arrive devant la tombe.
Je sors ma montre caméra.
En faisant semblant de la remonter je prends les photos interdites.
24/03/10 6h32

Il fait nuit noire et je suis à bord d’un sous marin.
Nous sommes dehors en surface.
Mes coéquipiers s’apprêtent à me jeter à la mer, attaché avec une corde autour de la taille.
Je n’ai pas très envie d’y aller.
Je n’ai aucune idée de la raison pour laquelle on me jette à l’eau.
J’ai juste peur de me cogner à la coque où sur le fond de la mer.
22/03/10 7h30

Nous visitons une maison à acheter.
Elle est sur un plateau enneigé, à proximité de gorges.
Nous ne sommes plus à Digne mais toujours près d’une rivière.
La maison possède une grande dépendance vitrée qui fera un bel atelier.
Dedans il y a trois lavabos et trois couchettes.
Et une vue sur le chemin d’arrivée.
Mais pas de chauffage.
Je m’y sentirai à l’aise.
21/03/10 8h40

Je pars de Suisse à pied pour aller chez un dentiste à Marseille.
Je passe un pont, j’ai le vertige, je m’éloigne et je marche sur la route.
Se met à pleuvoir, me couvre avec un plastique.
Je regarde le lac, j’aimerai habiter sur ses rives.
Puis en vrac je passe une autoroute, un barrage de camionneurs polonais.
Un homme accidenté dans sa voiture, les secours arrivent.
Un camion de déménagement qui s’en va en brinquebalant.
J’ai quitté le Léman depuis longtemps
J’arrive dans les quartiers nord de Marseille.
Il fait toujours gris.
Je suis pris d’une grande fatigue et m’écroule par terre incapable de continuer de marcher.
Le quartier est calme au dessus d’une voie rapide.
Les voitures ne font pas de bruit car elles roulent au pas.
Je me dis que c’est calme et pollué.
J’ai envie de manger un paquet de gâteaux “Thé brun“
Il est 18h17, je suis en retard pour aller chez le dentiste.
Et de toute façon je n’ai pas de brosse à dents pour me nettoyer les dents.
20/03/10 6h52

Je traverse une rivière en crue avec Sacha.
Nous sautons dans l’eau boueuse pour éviter d’écraser les nombreuses grenouillettes.
Au bord d’une flaque une grenouille en mange une autre.
Son ventre est transparent et nous attendons qu’elle la digère.
Nous voyons apparaître la tête de la bestiole mangée à travers la peau du ventre.
Elle a de petits yeux qui se ferment, étouffée à l’intérieur.
En fait elles ne serait pas morte bouffée par l’autre grenouille.
On me dit sérieusement qu’elle est allée acheter un sandwich et qu’elle va ressortir vivante.
19/03/10 4h25

Je repasse mon Bac dans une grande salle d’examen.
Je m’installe et essaye mon stylo encre bleu.
Il ne marche pas bien.
La fille devant moi se retourne et me donne un œuf à écailler.
Je n’y arrive pas bien non plus.
J’ai 30 ans au milieu de tous ces jeunes.
Je vais faire ce que j’ai eu envie de faire toute ma vie.
Quitter la salle et ne pas passer l’examen.
16/03/10 8h01

Un homme souffle dans son sexe par l’arrière.
Le sexe se met à grossir et à ressembler à un canon sur roulettes.
Qui se met à tirer un grand jet blanc continu tout en continuant de grossir.
Comme un tuyau de pompier qui éteindrai un incendie.
Sauf que l’homme est dans des toilettes.
Il est inquiet car on frappe à la porte.
Et son canon qui continue de tirer.
Il aimerai bien que tout cela s’arrête.
15/03/10 6h31

Je nage dans une piscine couverte.
La surface de l’eau est calme.
Au fond je vois beaucoup de petites boules rouges qui dansent dans le mouvement de l’eau.
Dehors par la fenêtre je regarde les flocons tomber sur les voitures garées.
En sortant je réalise qu’il ne neige que sur l’endroit où je suis.
Le soleil et le ciel bleu brillent partout très loin autour de moi.
Pourtant que la montagne est belle…
14/03/10 7h32

Je regarde par la fenêtre de mon ancien bureau.
Dans la rue en pente il a neigé.
Les voitures ne se sont pas garées, la rue est déserte.
Dans le jardin ensoleillé un tas d’herbe sèche s’enflamme.
J’arrose le tout avec un gros tuyau.
Une femme allongée mime une copulation violente.
Un silence gêné se fait…
10/03/10 6h06

Je m’arrête pour faire le plein à la station service.
5 Chinois rouges viennent se cacher derrière la voiture, ils s’échappent vers la droite.
D’autres Chinois arrivent en les poursuivant et veulent rentrer dans la voiture.
Je leur fais signe qu’ils sont partis vers la gauche.
Les Chinois poursuivants s’enfuient et se cassent la figure sur le passage piéton.
Un homme arrive portant une fillette sur son dos.
Comme un tapis.
Elle a un cul démesuré d’adulte sur un corps de bébé.
Elle veut faire pipi et Louisa l’aide à s’installer sur le cabinet.
La radio annonce que Charlie Chaplin vient de mourir.
Mais il était déjà mort. Peut on mourir une deuxième fois me dis je ?
09/03/10 5h47

Elle a mis la photo pleine de fixateur dans le dernier bain de rinçage.
Au milieu des photos qui étaient prêtes au séchage.
Avec en prime la planche de négatifs.
Je suis furieux et en colère.
Elle pleure en bas dans la cour, Christian C. essayant de la consoler.
Il m’insulte depuis le bas, disant que ma place est au milieu des tribunes du stade.
En compagnie des supporters vulgaires.
A gueuler “enculé“ après chaque mot.
Le téléphone sonne en même temps, M. essaye de me joindre.
Je trouve le robinet d’eau déminéralisée, ça fera l’affaire pour nettoyer la photo.
07/03/10 7h07

Je remonte d’un grand trou vide par une échelle.
Avec une bourriche pleine de truites.
La corde casse, je suis obligé de redescendre récupérer les poissons.
J’ai honte d’avoir pêché tout ça car je n’en avais pas besoin.
D’ailleurs la porte du congélateur coince, tout ne rentre pas.
Sur le chemin du retour je passe devant un hangar de femmes.
Elles sont parquées dans leur robe blanche avec des fleurs sur la tête…
Une maman souris protège son bébé dans la paille.
Mais le souriceau s’en fout.
Il transporte une planche sur sa tête avec ses petites pattes.
Un épervier passe et plonge pour le capturer.
La souris est transformée en poisson et le rapace a du mal dans l’eau.
Il essaye d’attraper le poisson par la queue avec ses griffes.
Il n’y arrive pas.
06/03/10 8h18

Je pique nique sur une table au bord d’un chemin de terre.
C’est le paysage de mon enfance à Rousset.
C’est l’été, tout est sec et jaune, la terre est poussière.
Il y a le silence de la chaleur.
De nouveaux arrivants viennent s’installer à nos côtés.
Marie connaît une des filles, un corps démesuré, presque une géante.
La maison est blanche, écrasée de soleil.
La voiture est blanche, garée devant.
Je sais que mes parents ne sont pas loin, ils veillent.
05/03/10 6h11

Je fais une partie de tennis avec mon cousin dans la rue.
Il faut juste éviter la poubelle au milieu du trottoir.
Un petit jeune vient nous piquer la balle, je lui demande de se casser.
Et de nous laisser jouer.
Il revient en insistant.
Cette fois il porte dans ses bras un gros fromage.
Il prend toute la place.
Et reste planté là, je ne sais pas ce qu’il cherche avec son fromage.
04/03/10 5h52

IL y a une grande fête sur le balcon d’une maison jaune.
Je vois des confrères qui mangent et qui boivent.
Je me déplace à l’extérieur, en rappel avec les cordes à linge.
J’essaye plusieurs fois d’accéder aux réjouissances mais je n’arrive pas à basculer mon corps sur le balcon.
Je reste ainsi pendu dans le vide.
03/03/10 6h52

Pablo Picasso négocie les clauses de son divorce.
Il souhaite garder l’accès au jardin du haut par le petit chemin et pouvoir utiliser la source pour arroser le jardin.
Le jardin du haut est baigné par une lumière du couchant.
Un homme arrose les plantes avec un long tuyau.
Il trébuche et tombe la face contre terre.
Plus tard cet homme se tuera en parapente et s’écrasera au sol.
Sa voile se sera mise en torche.
01/03/10 6h52

Je suis passager dans une voiture qui roule vers la ville.
Devant sont installés mon ancienne institutrice J. et son mari R. qui m’a appris à faire du ski.
Marie est assise à mes côtés.
Je lui propose de me refaire pousser les cheveux pour redevenir un indien.
Elle me répond “ je dois te parler “ sur un ton grave.
Nous arrivons dans un immeuble du Corbusier. L’endroit est propret.
J et R nous disent qu’il faut voir si Isabel est arrivée.
Elle n’est pas là mais dans l’appartement il y a deux personnages que je ne reconnais pas immédiatement.
Ce sont un ancien dictateur et son fils qui est en retrait et qui porte une minerve.
Je leur propose un portrait photo, cela n’a jamais été fait.
Ils refusent, sauf si Marie pose à leurs côtés.
J’accepte car je pourrai recadrer, et avoir ainsi un document historique exclusif.
Ma photo faite je repars.
J’arrive dans un lotissement dans une zone péri-urbaine.
Les maisons sont entourées de jardin, l’endroit est aussi propret que le précédent.
Les gens vivent sous terre et ainsi ne se dérangent pas entre voisins.
Il y a juste un trou au dessus de leur terrain pour avoir de la lumière.
On y trouve un jardin communautaire où poussent des salades bien rangées, des carottes en train d’être arrosées.
Je prends des déjections de ver de terre dans la main.
Il y a un lombric dedans qui se désagrège en se tortillant et tombe en morceaux rouges dans ma main.
27/02/10 6h21

Le premier Tsunami me surprends alors que je pêche avec mon cousin sur la corniche.
Mon cousin disparaît dans la vague.
Je sauve des gens en leur mettant des cuvettes de chiotte en guise de bouée autour du cou.
Le deuxième tsunami m’emporte alors que je suis sur un ferry au large de Marseille.
La vague boueuse me transporte sur les terres en hauteur.
Je me retrouve dans de petites rues avec d’autres naufragés.
Nous jouons au football contre une porte de garage.
Tout le monde essaye d’avoir des nouvelles, des images, la ville est engloutie.
Je vois la mairie submergée jusqu’au premier étage depuis mon poste d’observation sur la bonne mère.
Pour le troisième tsunami je suis dans la rue, la vague arrive au ralenti.
Il y a une sorte de nain qui essaye d’assommer des gens avec un bâton.
J’entends la voix de mon père, lointaine au téléphone qui prend des informations.
Il a lancé une pétition contre toutes ces vagues déferlantes.
Après tout ça je suis parti à la chasse avec Renaud G.
Renaud vise un lapin souffreteux qui fuit.
Il le touche et me demande de l’achever.
Je vise et lui fait un grand trou dans la tête, un trou rouge.
Un autre lapin vient réconforter le mourant.
24/02/10 5h58

J’ai un sujet photo à faire sur Montréal.
Le journal souhaite que je photographie des gens nus dans la neige.
Je commence avec Nathalie mais je m’aperçois qu’elle est morte depuis plus d’un an maintenant.
Je demande alors à Leon mais à l’endroit choisi (une sorte de plaine d’Abraham à Montréal) il n’y a presque plus de neige.
Leon met une bouée et se jette dans l’eau.
Sous le regard médusé des rares passants.
Trouver des gens nus est compliqué.
J’aperçois alors une plage, des gens se baignent, il fait chaud.
J’explique mon sujet aux baigneurs.
Seul problème je suis à Marseille, avec des Marseillais.
Mon sujet tombe à l’eau.
22/02/10 6h55

Je rentre chez moi dans la nuit avec un ami et Marie F.
Je pénètre dans le bâtiment et me retrouve seul.
Je regarde mon portable et voit que j’ai trois messages.
Marie est partie boire un coup avec un mec qu’elle a trouvé dans la rue.
Je la trouve gonflée et j’essaye de la retrouver…
Nous roulons sur une petite route et nous traversons un village de montagne.
Mon sexe grossit à vue d’œil.
Je demande à (…..). qu’on s’arrête vite pour batifoler.
Après m’être nettoyé je mets mon petit sexe dans sa bouche.
Et là je sens qu’il est aussi rentré dans la mienne
21/02/10 6h33

Je suis au stade et des chèvres volent dans le public.
C’est en fait le gardien de but qui essaye de rattraper le ballon.
Mais les chèvres-gardien de but n’y arrivent pas.
Elles sont capturées par le public qui les renvoie dans leur cage.
Justement il y en a plusieurs de chèvres en cage : ce sont les remplaçantes.
Un supporter leur fait des mamours dans leur barbichette.
Elles broutent en attendant leur tour.
Deux gars sur leur siège découpent un cochon salé qui est très vieux.
Mais la viande a l’air bonne disent t’ils « elle est salée «
12/02/10 6h12

Un homme blond sosie de Kurt Cobain attache un gars dans un wagon de chemin de fer.
Il lui dit « allez go to Guantanamo «
Le wagon s’élance dans la pente.
Un cheval saute et stoppe la machine avec sa croupe.
Un autre homme attaché est coincé sous la voie.
Il grimace car le passage du convoi fait remonter de l’eau qui l’empêche de respirer.
L’intervention du cheval a permis au wagon de passer doucement sur lui et de ne pas lui envoyer trop d’eau dans le nez.
Le wagon repart lentement.
09/02/10 0h04

Je dois appeler un scientifique sur la planète du Lotus d’Or.
On positionne le faisceau avec une manivelle.
Je compose les numéros à l’abri sous un parapluie.
Le gars répond depuis sa planète.
Je l’entends comme si il était au bar d’à côté.
Je lui expose la fin de mon projet sur les extra-terrestres.
Un oiseau avec des plumes roses trottine sur les gravats.
Il me reste deux jours de photos à faire.
08/02/10 6h05

Il y a une course de voitures en ville.
Il faut faire deux fois le tour du boulevard.
A fond sans freiner.
Puis c’est au tour des motos.
La jeune fille avec des bottines enclenche la première avec son pied droit.
Je fais la course avec elle.
Nous devons nous arrêter au milieu pour pointer le parcours.
Je ne le fais pas. Et je gagne aisément.
La jeune fille m’attend, assise sur la chaussée.
Elle est rousse, le teint pâle, fine.
Je la prends par la taille.
Elle me propose de chercher un goûter dans la nuit.
06/02/10 7h18

Il fait nuit et Bruno L. tente de faire une pizza.
Il envoie la pâte sur une sorte de tapis roulant.
Comme une caisse de supermarché.
La pâte est géante, il se roule dedans et y fait un trou.
Il rebouche avec un autre morceau.
De la rustine à Pizza me dit ‘il.
Un curé arrive. Il est en retard d’une journée.
La pizza qui lui était destinée est trop cuite.
Bruno L. à un truc : une alerte SMS.
Quand la pizza est cuite le téléphone portable bippe.
Efficace…
04/02/10 6h16

Il y a des chasseurs autour de la maison.
Les voisins s’invectivent pour aller les faire chasser ailleurs.
Ils veulent faire jouer la “loi de la réciprocité…“
Les chasseurs s’en vont avec leurs casquettes orange.
Nous préparons les fourchettes pour manger le gâteau.
Il n’y en a pas assez.
Dans un musée il y a un crocodile géant.
Il est ouvert, écorché, transpercé de lances.
Je suis coincé à l’intérieur pendant la visite.
03/02/10 7h03

Je me bats alors que je suis à cheval.
Je perds la partie.
J’aurai du être plus rapide, un coup de bouclier à gauche, me retourner et donner un coup d’épée en revers.
Me battre comme Elvis Gratton.
Je pars en galopant, le chien ne se tient pas, la laisse s’emmêle, je descends le détacher.
Il aboie.
C’est l’été, mais la neige est restée dans l’ombre.
Avec un peu de chance je pourrai faire un dernier sommet avec elle.
Je lui demande jusqu'à quand elle reste.
Fin de semaine me réponds t’elle en se couchant.
Je lui dis que je serai triste quand elle partira.
Elle n’en doute pas un instant.
02/02/10 8:09
Spéciale dédicace à Léon de Chicoutimi qui a 40 ans aujourd’hui.

Dans un parking une fille peinte en bleu tourne autour de notre voiture.
Elle disparaît.
Elle est remplacée par une fille peinte en rouge.
Nous la faisons monter et elle se glisse entre les sièges car il n’y a plus de place.
Je la reconnais : c’est Carole.
Un homme m’explique qu’avec mon Leica lorsqu’il sera révisé, je pourrai faire des tirages gros comme la façade de la maison.
Je fais donc réviser mon optique, la mise au point est plus précise ainsi.
31/01/10 8h17

Dans un jardin un chat mange une pochette de négatifs.
Je saute sur le chat pour récupérer l’objet.
La vue est coupée en petits morceaux.
A côté deux films abandonnés.
Dessus il y a des gens qui font la fête.
Je jubile car ils vont rejoindre ma collection.
Je déchante immédiatement car je suis dans le jardin de Sébastien E.
Ces négatifs lui appartiennent donc.
Ils ne peuvent pas intégrer ma série.
29/01/10 7h00

Je lance ma ligne bien droite.
Je ferre un poisson.
Des gens tout en blanc jouent au football.
Je m’arrête.
Suis dans la voiture de Marc F. au Quebec.
Il va payer son loyer, je reste à l’intérieur.
Je voudrai envoyer un sandwich à la viande vers Chicoutimi.
Il arrivera avarié : je le mange.
Je vais y aller plutôt, il faut retirer de l’argent.
Je ferai le cadeau à M. sur place.
J’ai 200€ dans le tiroir, ne pas oublier…
28/01/10 7h05

Nous devons partir faire de la raquette à neige avec Mitch.
Nous sommes sur le parking de départ mais il y a un problème.
C’est l’été et il n’y a pas de neige.
Un groupe se prépare pour randonner aussi.
Ils espèrent qu’il n’y aura pas de journalistes pour les suivre.
Mitch sautille légèrement en short et t-shirt blanc sur le goudron.
Un homme s’approche et le reconnait.
“Vous êtes journaliste…je vous ai vu au débat politique l’autre soir …“
26/01/10 7h00

Il m’est demandé de photographier un mort.
Le corps est dans une pièce exiguë
La tête cachée sous un tiroir ouvert rempli de pots de fleurs.
Je tourne autour, ne sachant pas très bien comment faire.
J’éparpille mon matériel et ne fais toujours pas la photo.
Soudain la pluie se met à tomber.
Une pluie bouillante.
Je me précipite pour ramasser mes affaires éparpillées.
Un ambulancier emporte le corps.
Je n’ai ni vu sa tête ni pris la photo.
25/01/10 6h19

Je rencontre P. dans un escalier.
Il est en train de déménager une table.
Il me vante son épaisseur de bois et sa solidité.
Il est en slip, dessus sont inscrits tous les noms de ses conquêtes.
Comme un trophée de chasse.
J’ai besoin de l’aide de P. pour résoudre un problème informatique.
Mais il est trop occupé, il ne m’aidera pas.
24/01/10 6h14

Bruno Masure présente un journal télévisé en plein air.
On y voit des images de sport.
Puis des images d’animaux qui n’arrêtent pas de se disputer en volant avec des dialogues dans des bulles en plastique.
L’un d’eux raconte :
« je suis content d’avoir été Thierry Le Luron, j’ai ainsi bien joué au rugby «
L’autre réponds :
« oui mais tu es mort jeune avec son cancer aussi «
22/01/10 6h55

Deux photographes d’une agence se rencontrent.
Un garçon et une fille.
Ils ne se connaissent pas et se disent bonjour.
En se faisant gauchement la bise.
La fille s’en va et revient habillée en avocate.
Je me demande comment on peut être avocate et photographe.
Dans ma poche je retrouve des framboises oubliées.
Elles ne sont pas écrasées…
21/01/10 5h53

Des avions de guerre volent très bas.
Tellement bas que nous voyons le pilote à travers le cockpit ouvert.
Un ami cameraman me dit qu’ils sont là en sécurité.
Car le G20 débute en Italie.
Il me montre ensuite l’endroit du meurtre et les traces de balles par terre.
L’avion repasse mais sur la route cette fois, lentement.
Le pilote me dit que la voie est libre et que l’on peut passer.
Merci je dis.
20/01/10 6h58

Je suis dans une voiture avec Marie.
Sur un parking.
Une naine nous dévisage avec un air de méchanceté.
Elle est petite (normal), brune, le teint pâle et les yeux très noirs.
Je la retrouve plus tard, elle me fuit.
Je la rattrape et lui donne l’ordre de ne plus nous tourner autour.
Ne jamais nous approcher.
18/01/10 6h12

J’organise une petite fête à la maison.
De nouvelles personnes arrivent.
C’est toute la clique de ma vie d’avant.
Mon cousin en tête, il veut faire une surprise.
En ramenant des gens que nous n’avons pas invités.
Je reconnais C, puis A qui me tends une bouteille d’alcool.
C’est mauve, épais, je m’en tartine la moustache.
Je demande si ils ont trouvé E.
Elle est assise devant moi et je ne l’ai pas reconnue.
Les amis de la pièce d’à côté ne viennent pas voir les nouveaux arrivants.
Je veux réveiller Sacha pour leur présenter.
Il se transforme en nounours Oscar et me dit “non je ne veux pas les voir“.
Et se rendort au coin du feu.
17/01/10 6h48

Je suis dans une maison, il est tard. Mais le soleil ne se couche pas.
Les gens hésitent à faire une partie de carte où écouter de la musique.
La vieille dame qui nous loge dit qu’elle va ranger les jouets de ses petits enfants.
Dans le salon des footballeurs sont pendus au plafond.
De faux footballeurs bien sur.
Apparaît un géant nu imberbe avec un sexe énorme.
Il a une tête de brute.
Heureusement que Marie est couchée, elle aurait été effrayée.
Une jeune fille avec un anneau dans le nez est de mon avis.
Le géant nu avec la tête de tueur d’enfants nous regarde par la fenêtre.
Il est vraiment effrayant.
15/01/10 6h05

Je roule le long d’un étang.
Il y a des fumées de détresse éparses sur l’eau.
Un voilier démâté flotte dans l’embouchure d’une rivière en crue.
Puis face à moi une vague boueuse en furie qui va m’engloutir…
Plus tard je suis dans mon ancienne maison Marseillaise de la Corniche.
Des tas de gens sont affalés sur les marches.
Il y a une fille qui a mis un chat qui a la pelade dans mon casque.
Je suis très en colère car je ne peux pas conduire ma moto
14/01/10 6h10

Je rentre par la fenêtre dans une vieille et grande maison.
A l’intérieur la pièce est un grand lac avec des poissons malades dedans.
J’en fais le tour en marchant sur l’eau.
Je me dis qu’il ferait bon y pêcher à la mouche dedans.
En sortant je me fais engueuler par un rustre.
Je lui dis en bavant que je suis journaliste et que j’avais rendez-vous avec Dominique de V.
Ensuite comme il ne comprends pas je lui tape dessus avec un bâton.
13/01/10 5h44

On me dit que Thierry D. est disponible, que je peux le voir.
Il est assis à une table, il prépare son livre et découpe des négatifs.
Il a les cheveux longs, Didier M. jette des enveloppes de négatifs dans la poubelle.
Je rajuste mon bonnet sur la tête et l’appelle par son nom.
Il se transforme en Sacha qui me parle au téléphone.
Il est en colère, dit que son livre est « caca » et qu’il va le jeter.
Une grosse colère d’enfant.
12/01/10 6h08

Je retourne dans la colonie de vacances de mon enfance.
L’équipe s’installe doucement, je retrouve de vieilles connaissances oubliées.
Le soleil couchant illumine la montagne, je me sens heureux.
Un groupe d’enfants arrive accompagné d’une vache.
Je m’approche et un des gosses me demande ma casquette.
C’est pour vomir dedans me dit t’il.
Je refuse et il commence à me harceler, me rendre la vie impossible.
La colo me semble moins sympa du coup avec cette tête d’abruti.
Les jours passent, je deviens son souffre douleur.
Je lui achète du tabac pour être agréable et lui ramène.
Lui lance le paquet à la figure et le bourre de coups de poings.
Pendant ce temps là un ostréiculteur rempli des bourriches d’huitres.
Il fait ça à l’endroit où il y avait un petit bassin avec le ruisseau.
Ce lui qui descendait de la montagne mais là c’est la mer à la place.
10/01/10 4h42

Un camion me klaxonne pour que je roule plus vite.
Je tourne à droite et le laisse avec son empressement.
Je m’arrête devant une boulangerie.
J’ai promis un gâteau à Louisa.
En mangeant je perds le plombage et une couronne.
Faut aller chez le dentiste en urgence…
Mais je suis coincé, assis sur une corniche dans le vide sur la paroi d’un bateau.
Je ne peux pas en partir, ni bouger, ni appeler des secours.
Mon seul salut c’est de partir à la force des bras, j’en suis incapable.
Où alors sauter dans le vide et mourir.
Je saute et me réveille.
Plus avant dans le rêve je chassais une poule dans la chambre de Rousset.
Je ne la trouvais pas mais je l’entendais chanter.
Je suis tombé sur ses petits, deux sortes de poussins en caoutchouc avec des pattes de lézards à ventouses.
07/01/10 7h31

Nous sommes au bord d’un lac gelé.
Je me prépare à patiner et faire la course avec Claude A.
Soudain j’entends un gros plouf.
Louisa est passée à travers la glace, je la repêche.
Je lui donne une bonne claque, de colère et pour la réchauffer.
Nous rentrons par le tunnel.
En bas il fait soleil, les routes sont encombrées.
Un homme dans une Rolls grise fait des appels de phare pour aller plus vite.
06/01/10

Je passe déposer un book photo à Arles.
La fille reçoit dans son camping car sur la place ensoleillée.
Je lui demande si ce n’est pas trop gros à manœuvrer.
Il semble que non.
Dans la rue les gens me reconnaissent et me disent bonjour.
Il y a au moins 20 ans que je ne suis pas venu en cet endroit.
Des gens avec des cheveux gominés en arrière et des ray ban de 1970.
02/01/10 7h39

Je récupère une jeune fille qui descend de chez elle par des escaliers extérieurs, larges.
Pourtant nous sommes dans une rue étroite.
C’est le seul escalier dans la rue.
La fille grimpe sur ma moto.
Elle est jeune avec des cheveux sombres et raides, le teint pâle.
Je lui conseille de mettre un casque.
02/01/10 7h39

Je suis arrêté de force sur une aire d’autoroute.
Une camionnette orange circule à contre sens.
Cela deviens dangereux pour tout le monde.
On rencontre des gens que l’on a vus le matin au départ…
Plus tard je m’aperçois qu’il manque un pied au meuble de télévision.
Mais il est trop tard pour retourner le chercher.
Nous regardons une émission.
C’est la télé de mon enfance.
Un gros bahut avec poste intégré, le bois brille.
L’image est déformée et désaturée.
02/01/10 7h38

Dans un théâtre sombre il y a trois personnages.
Léo Ferré bossu.
Sa femme avec des cheveux gris lui fait face.
Richard Martin.
Ce dernier est furieux car il n’est pas invité à la conférence de presse de la CGT.
Il ne fait pas non plus partie de la liste pour les élections régionales.
Je l’apprends alors que je suis à table, je file vite faire la photo.
Je vois ensuite un tunnel où creusent des ouvriers.
Ils dorment dans des renfoncements sous terre, qui servent aussi de tombeaux.
02/01/10 9h46

Johnny H est mort.
Abattu de deux balles de révolver alors qu’il fuyait dans la nuit en voiture des fans excités.
Je suivais le cortège qui est arrêté sur une aire d’autoroute.
Un camionneur s’en va pisser sans se douter que Johnny H est mourant à deux pas.
Les programmes des radios sont suspendus.
Devant l’hôpital c’est la frénésie.
Un journal me demande de rester en faction pour suivre le transfert du pétrole.
Un ancien ami m’envoie une lettre avec des herbes aromatiques à sucer.
Sacha parle à son copain de l’histoire à travers des talkie-walkies.
Il donne même son mot de passe « myrtille bop «
Mais un renard lui réponds en sifflant : ce n’est pas la bonne réponse.
Ce n‘est pas le copain de Sacha à l’autre bout du fil.
Sacha est inquiet
02/01/10 7h37

J’ai perdu Louisa en ville.
J’étais occupé à inviter Eric C à manger une daube à la maison.
Il m’a dit d’accord, on laisse passer les fêtes car je dois prendre du temps pour respirer.
Puis il fallait que je transporte un paquet de branches épineuses sur mon épaule.
Elles me piquaient de partout en traversant le sac poubelle.
Soudain j’ai pensé à Louisa, j’avais oublié que je la gardais.
J’ai juste espéré que quelqu’un l’avait recueillie.
27/12/09 9h39

Nous sommes à la recherche du cabinet d’un médecin pour Marie.
Le quartier est inondé par la rivière en crue.
Seule la place du marché est sèche, le docteur s’y trouve.
Nous attendons dans une salle d’attente cloisonnée pour lutter contre la grippe A.
Les gens y discutent comme des poulets en batterie.
Une femme obèse ramasse ses courses, j’évite de lui marcher dessus.
Marie est couchée dans un coin, elle attend son tour.
Elle doit se lever lorsqu’elle entendra le code « Nana Mouskouri 1958 ».
26/12/09 8h17

Eric B un ami photographe me fait visiter sa maison.
C’est un appartement qui commence dans un style bourgeois.
Et qui finit en ressemblant à un entrepôt d’usine.
Je me déplace à moto dans les couloirs.
J’ai une sensation d’éjaculation mais rien ne sort.
Je me pose des questions sur les causes de ce tarissement en inspectant mon caleçon.
25/12/09 13h19

Une grue géante installe des couches culottes d’isolant sur une tour immense. J’en ai le vertige.
Des pompiers arrivent à toute allure sirène hurlante.
Sur une route de campagne.
Le conducteur d’un camion a le dos tourné, il roule un gros patin à une pompière.
Je fume ma pipe dans un lit, je referme le tabac et je me réveille car le tabac dans le paquet est en feu.
Je finis le tour de France cycliste, je ne franchis pas la ligne d’arrivée car je l’ai déjà fait 7 ans auparavant.
Je me dispute la place dans la douche avec mon père, il passe en premier, je gueule que je n’aurai pas le temps d’accompagner les enfants à l’heure.
La machine a café est cassée, le café coule directement dans un bol par magie.
J’éjacule sans le faire exprès dans un chiffon, pourtant je me suis retenu mais c’est sorti quand même.
24/12/09 9h41

C’est une manifestation à Marseille.
Mes confrères sont revenus au film argentique.
Il faut donc expédier le film après le reportage.
Je suis en colère car eric T à « oublié » de mettre mes bobines dans son paquet de la Sernam.
Je vois aussi claude A qui filme avec une petite caméra.
Je passe devant lui et fait un doigt d’honneur à la caméra.
23/12/09 11h20

Je pars faire du ski avec les enfants.
Je prends un remonte pente sans neige.
Je suis tiré sur des cailloux.
Au sommet il n’y a plus de neige.
Mais elle tombe sans nuage.
Je me perds dans un faux chemin.
Je tiens Louisa dans un seau.
On se cache dans un poulailler.
Nous sommes perdus dans un village.
22/12/09 17h31

Je roule sur une grosse moto en zigzagant entre les autres véhicules.
Je m’arrête car la route est barrée par un grillage et derrière els gens se bagarrent.
Une jeune fille m’amène dans son bureau.
Je regarde le pneu de ma moto qui est crevé, j’enlève un énorme clou.
Je pars à la recherche d’une bombe pour regonfler le pneu.
Dehors il neige puis il pleut.
22/12/09 17h29

Une chanteuse de rock vient présenter son nouveau disque.
Elle ne connaît même pas le titre de sa chanson.
C’est une grande fille avec une coupe de cheveux au carré.
Châtains.
Des yeux bleus qui semblent rouges.
Un petit nez pointu.
Elle tente de chanter gauchement.
Soudain le présentateur se met à hurler “ non pas les cloches tibétaines “.
Il est en slip, il fait une pizza et il a la voix de Gérard L. de Libération.
19/12/19 6h16

Je vais boire un café dans un bar au soleil.
Il y a plein de vieux arabes qui sont assis avec leur verre de lait de chèvre.
Je m’installe, je gonfle un ballon et le laisse s’échapper dans un bruit de flatulence.
Je me lève et je vais essuyer les miettes de la table pour ne pas me faire remarquer.
18/12/09 7h10

C’est dans une route de montagne.
Un grand virage.
Je suis posté sur un rocher et plus bas un homme cure une fosse d’égout.
Il extirpe de terre un grand câble qui doit déboucher les tuyaux.
Je descends vers le sol, j’oublie mon appareil photo sur la roche.
Sur le goudron des traces de pneu en quantité.
Dans ce virage j’ai eu un accident de voiture.
J’étais obsédé par la peur de perdre les enfants attachés sur leur siège.
Plus loin dans une grotte il y a des élections politiques.
Un grand remue ménage avec de la lumière dans la nuit.
17/12/09 7h12

Dans une piscine en Australie un jeune garçon joue.
Soudain une meute de policiers rentre dans l’eau et s’amuse à le noyer.
Je filme la scène, je suis très en colère.
J’injurie le responsable de cette bavure.
Les policiers me recherchent, je me cache et cache le garçon en nous déguisant avec des habits blancs.
Nous essayons de sortir de cet endroit.
C’est très difficile, il faut être abonné à internet pour avoir le droit de sortir la voiture.
Dehors dans une baraque à journaux un gros titre en français.
LA FRANCE RACHÈTE YSDL.
12/12/09

Une femme porte un masque anti grippe A dans un couloir du collège.
Elle rentre dans notre classe et nous parle en enlevant le masque.
Personne ne l’écoute.
On est occupés à délivrer une fille ligotée par une pieuvre géante.
Je coupe les liens avec une épée.
Pendant ce temps deux autres filles hurlent en se caressant le clitoris.
Soudain le toit descend, il va nous écraser.
Il ne reste que 50 cm entre le sol et le plafond…
Je me réveille en sursaut, étouffé.
11/12/09

Un homme barbu se fait trucider dans un restaurant par une arme cachée dans une bouteille.
Ce même homme qui en fait n’est pas mort se retrouve déguisé dans le corps d’un autre homme.
Il part jeter dans un ravin un mouton mort ensanglanté.
Le mouton dévale la pente en rougissant.
En fait tout le monde se bat pour une vieille voiture de 200 ans d’âge.
Elle est cachée dans une forêt.
Passe un groupe de fille sur la route plus haut.
Elles cherchent le vin du roi Falomon.
Dans un miroir un homme se branle.
Suivant l’angle on peut le voir de loin.
08/12/09

Nous cheminons en famille sur un sentier de montagne.
J’ai le vertige et je m’accroche à la pente.
Louisa grimpe aisément à quatre pattes.
Elle n’a pas peur.
Je suis tétanisé.
Nous passons devant un arbre géant déraciné.
Le tronc monte au ciel et redescends vers le sol sur la montagne d’en face.
03/12/09

Je vois arriver dans la rue deux très grosses femmes avec qui j’ai déjà travaillé.
Je surgis de façon impromptue, la tête en bas, pour leur proposer de retravailler avec moi.
La plus grosse des grosses se souviens de moi.
La moins grosse des grosses ne me parle pas.
Elles vont mal travailler, mal reboucher le trou.
Je serai obligé plus tard de fignoler avec une pioche pour égaliser le sol.
01/12/09

Dans la rue d’une ville en guerre.
Une femme affolée appelle au secours mais personne ne l’aide.
Passe un militaire avec son uniforme en feu.
Il court dans tous les sens.
Se jette à l’eau devant d’autres militaires sur un bateau.
Il explose sous l’eau.
La surface se teinte d’un rouge épais avec des morceaux qui remontent.
29/11/09

Je suis avec Marie dans une rue d’Aix en Provence.
J’aperçois au loin Jean B et sa femme, c’est un ancien prof de photographie des Beaux-Arts.
Il est vouté, je me retourne pour le montrer à Marie.
Mais elle a disparu, pas de traces.
Je veux l’appeler au téléphone mais je ne trouve plus l’appareil.
Je cours dans les rues à sa recherche.
Toujours introuvable.
Je dois me rendre à l’évidence : elle a été enlevée…
28/11/09

Je suis assis sur un cabinet en train de déféquer.
L’endroit est pourri avec une lumière blafarde.
La porte s’ouvre et j’ai devant moi un flic de la BAC qui veut me contrôler.
Je lui explique que ce ne sont pas des manières.
Pourtant tout avait bien commencé.
J’étais en reportage en Russie.
Dans une cité abandonnée, un sujet photo sur un Français qui s’installe.
Pour faire du commerce assez indéfini.
Un cadre de vie triste et désertique.
26/11/09

Le terrain de football de mon ancienne colonie de vacance a été refait.
Pelouse et but agrandis.
Mais le terrain est toujours dans la pente et le ballon file au ravin.
Samir Nasri joue avec nous.
Le match va commencer, je souhaite enfiler mon short bleu et brillant.
Mais je ne rentre plus dedans et j’ai peur que mes couilles sortent pendant le match.
25/11/09

Ce bout de coin de lac suisse et ces morceaux de montagne restent pour moi le seul endroit où je continue de me rendre depuis mon enfance. Nous venions à l’époque en vacance à la villa Paradis, il suffisait de traverser le jardin pour se promener le long des quais. Tout à changé depuis mais étrangement tout est resté intact …

Fin 2002 et début 2003, un lent glissement de terrain a eu lieu à proximité du hameau du Villars des Dourbes dans les Alpes de Haute Provence. Une maison fut détruite et une grande partie du flanc de la montagne a glissé doucement, modifiant le paysage en un amoncellement de terre et de branche. Huit ans plus tard la végétation a repris une place sur des stigmates encore visibles, une cicatrice qui se referme lentement, saisons après saisons.
Digne le 25.03.2010

Depuis quelques jours, la «plus haute route d’Europe» n’est plus accessible. Comme chaque année, le retour de la neige a entraîné la fermeture de cet étroit ruban de goudron qui relie la vallée de la Tinée à celle de l’Ubaye, au cœur du Parc national du Mercantour. Le serpent gris qui s’élève, dans un paysage de lune et au bord du précipice, à 2802 mètres d’altitude, a presque disparu sous le blanc des flocons. L’homme ne repassera pas par-là avant le printemps prochain. ...

Je joue au tennis avec une jeune femme sur la Canebière.
Ce n’est pas très pratique avec les voitures et les gens au milieu.
Nous décidons d’aller boire un coup dans un bar.
Elle m’emmène dans sa voiture.
S’aperçoit au moment de tourner à gauche qu’elle possède ma carte grise.
Avec le nom d’une autre femme dessus.
Et abandonne le projet initial du bar.
23/11/09 6:02 AM

C’est un village abandonné dans la montagne.
Quelques ruines et des maisons retapées.
Je rentre dans une maison, c’est celle de ma sœur.
Il y a une 2CV garée dans la chambre.
Je m’installe au volant, je démarre et je stoppe en freinant devant la fenêtre.
J’ai fait deux grosses traces de frein sur le carrelage ancien.
Je prends une éponge et je nettoie pour ne pas me faire engueuler.
Le noir de la gomme disparaît.
17/11/09 6:37 AM

La jeune fille joue au tennis.
Je cherche un angle parfait pour la photographier.
Sans qu’elle m’aperçoive.
Elle porte une jolie robe avec de petits seins.
Elle me voit et rentre dans ma cachette.
A la maison elle est devenue baby sitter.
Mais cela commence à se voir.
Je fais semblant de tomber pour qu’elle me ramasse.
Je me trompe et fait mariner une daube dans du café.
Me demande comment je vais l’emmener à Montréal discrètement.
J’imagine Leon me dire “sacré papet va“.
16/11/09 6:46 AM

Je joue un match de football devant un stade plein à craquer.
Tout seul devant le but je tape sur le poteau et marque dans une cage vide.
En fait on joue devant une équipe fantôme.
Nous encaissons un but sur un centre direct.
Le ballon disparaît lorsqu’il pénètre dans la cage.
Je décide de changer les règles.
Le pénalty se tirera désormais du rond central.
C’est plus difficile ainsi.
12/11/09 5:58 AM

Une jeune fille dans un couloir sombre m’arrête et me barbouille les lèvres avec du rouge à lèvre…
Je suis assis à l’arrière d’une voiture décapotable : sur le coffre.
J’ai une couverture sur la tête avec un air idiot.
Mon ancienne fiancée conduit en se plaignant de ne pas avoir rencontré d’autre mec après moi…
Dans une ville il y a des enfants qui sont chargés de garder des moutons avec des cônes de circulation rouge et blanc.
Ce sont en fait des manifestants autonomes qui cassent tout et jettent des pierres aux passants…
10/11/09 7:00 AM

En vrac…
Un confrère photographe me raconte comment il a réussi à rentrer chez lui en voiture en vomissant par la fenêtre.
Le même me montre l’astuce pour passer le tourniquet du métro sans payer.
Toujours lui : il m’annonce que Nadin souhaite acheter un studio vers le quai de Javel à Paris.
Cela me fait ni chaud ni froid.
Je le retrouve en train de photographier les demoiselles coiffées des Mées.
Son flash éclaire les rochers et c'est une belle image.
Retour dans la montagne : un ancien étudiant des beaux-arts, JB , un fou, saute à l’élastique de la falaise.
Je m’approche : il y a mon cousin mais il ne veut pas sauter.
Moi non plus.
Je me réveille et pense aux gens qui se sont élancé dans le vide depuis les Twin Towers.
L’image des corps immortalisés dans le vide m’obsède depuis ce jour.
Fallait t’il mourir brûlé vif où écrabouillé sur le bitume ?
09/11/09 7:00 AM

En ouvrant le journal je découvre le travail d’un photographe qui me remplace.
Il fait le même genre de montages d’images que moi.
Je suis très en colère.
Je croise Anne VDS dans la rue.
Elle me demande ce qui ne va pas.
J’explique les raisons de ma colère.
Son mari Renaud G lui demande de ne pas m’approcher car je peux être dangereux dans ces moments là.
08/11/09 6:35 AM

Je passe dire bonjour au service photo du journal L.
Ils ont changé de bureaux.
Ils sont maintenant installés en pleine nature.
Dans un champ, des iconos fabriquent du fromage de tête dans une grande marmite.
L’eau bouillonne avec le persil qui flotte.
La chef est seule, plus bas sous un arbre.
Mitch m’a conseillé de leur amener à manger.
Je leur offre un pot de miel de lavande.
J’ai droit à une bise sur le front…
Avant de remettre un manteau chaud pour rentrer chez moi à moto.
05/11/09 5:46 AM

Je montre mon travail photographique dans une nouvelle agence.
Un monsieur trie des négatifs.
Un autre retouche une photo avec un pinceau.
La jeune fille regarde.
“Si vous aviez un nom Mr E.F vous pourriez espérer vendre dans des expos de restaurant.“
Je file dans mon ancienne agence.
J’y croise Malika B. qui est revenue y travailler.
Elle me propose un sujet sur les jardins ouvriers des quartiers Est de Marseille.
Les nouveaux me regardent avec stupéfaction.
Les anciens ne me regardent pas dans les yeux.
Le patron dit que c’est la crise.
Il a fallu qu’il aille bosser en Allemagne de l’est.
Je m’en vais en piquant un gros feutre.
04/11/09 6:07 AM

A la chasse au sanglier dans une forêt Finlandaise.
Je tire au cul de l’animal, je le rate.
Sonnerie de trompettes : la chasse est finie.
J’enlève les cartouches qui ressemblent à des piles.
Je vois une voiture immatriculée AVY 13.
Le monde est plein de Marseillais…
Nous allons manger dans un bar de campagne.
Les hommes présents bandent comme des chevreuils.
Ils veulent la femme qui est avec moi.
Je les dissuade de la toucher en bandant fortement.
Ils abandonnent en s’excusant.
Mon sexe ressemble à une outre pleine en peau de chat.
03/11/09 5:35 AM

C’est l’enterrement d’un gars des Massilia Sound System.
Sur la route une voiture file dans le ravin.
Beaucoup de monde est attendu dans le petit village.
Pour patienter je vais rencontrer la sœur jumelle de Carla B.
Je m’approche, la prends dans les bras et l’emmène se coucher.
Elle ne me fuit pas.
Je me réveille dans la nuit.
La fête des obsèques bat son plein.
La manif arrive.
Un dealer se fait dénoncer à un flic en civil.
Une femme se fait tabasser devant un bar.
Un immeuble est en feu.
J’appelle les pompiers mais je n’arrive pas à donner l’adresse avec mon téléphone qui a les batteries vides.
Les camions rouges passent devant sans nous voir.
Tout le monde se désole du peu de participation.
La mort ne mobilise plus.
Plus tard j’essayerai d’acheter un ticket de métro Suisse avec 10 cts mais je vais rester bloqué dans la rame.
02/11/09 5:18 AM

J’ai une dent du fond qui bouge.
Je passe la langue dessus et elle tombe.
J’enlève de la pulpe rouge et je récupère la dent.
Je me rince…
Je suis allé faire les courses au supermarché avec une jeune fille blonde.
Je ne sais pas encore si je vais coucher avec elle.
En attendant je regarde dans la glace mon cuir chevelu.
Il y a des trous, des croûtes et des rougeurs.
30/10/09 5:47 AM

Je suis à ma fenêtre dans la maison du petit village.
Une dame rentre des courses et pousse une porte de garage avec sa voiture.
Sans faire attention à ce qui se trouve derrière.
Je saute par la fenêtre, apostrophe la dame qui rentre avec ses paquets.
Je lui fait remarquer que des enfants, mes enfants, jouent souvent derrière cette porte.
Elle me dit qu’elle n’en a rien à foutre.
Je la coince contre le mur et je lui pète la gueule.
29/10/09 5:07 AM

Sur un chantier de construction.
A ma gauche un grand trou. Fin des travaux septembre 2011.
A ma droite une construction neuve avec des murs fendillés.
Entre les deux de la terre retournée et des branches.
Les pauvres gens qui ont investit dans ces appartements de luxe doivent être bien gênés.
Un trou qui va se remplir, de la verdure en moins et du bruit et de la poussière jusqu’en Septembre 2011.
28/10/09 6:36 AM

C’est la fin de l’école et je suis chargé de rendre les classeurs aux enfants.
Je cherche des yeux la maitresse qui serait une ancienne fiancée.
Je ne la trouve pas.
Pareil pour mes enfants, ils ne sont pas là.
Je me trompe et rends les affaires de Louis à un autre élève…
Dans le parc après je distribue du chocolat blanc.
Je donne les papiers d’emballage à mon père pour qu’il les jette.
Sur le chemin de la poubelle il va parler à des gens sur un banc.
Je m’approche en me disant que c’est bien de distribuer du chocolat blanc.
On lie connaissance avec des inconnus…
J’ai piraté le téléphone portable de MZ l’ancienne femme de JB.
Je lui ai piqué toutes les photos que JB a perdues lors du divorce.
Nous dormons debout, JB moi même et ses enfants.
MZ approche et râle de nous voir ainsi.
Nous faisons semblant de nous apercevoir de rien.
27/10/09 5:13 AM

Il y a eu une tempête au col et le chalet est tout cassé.
Sacha court dans les hautes herbes car il a retrouvé son petit chat dont il nous parle souvent.
Nous voulons traverser la route pour rentrer mais je dois gronder et donner une fessée car les enfants et le chat sont indisciplinés.
A la maison Marie demande qui est cet animal qui vient de partir jouer partout sous les meubles.
24/10/09 6:58 AM

Je fouille une poubelle dans la rue et je retrouve des pochettes de vieilles photos d’identité.
Je remplis mon sac qui se trouve vite plein.
Mon cousin me rejoins et m’incite à en prendre plus.
Nous rencontrons Kuba qui part en courant dans la montagne pour aller plus vite qu’un mail.
Il part en fait chercher une adresse internet chez des amis.
Je récupère aussi un appareil photo argentique tout neuf.
Il y a encore un film dedans.
Vue n° 25.
Je rembobine.
22/10/09 5:31 AM

J’entends un gros bruit de chute de pierre en montagne.
Je vois un gros rocher qui tombe et qui se transforme en rapace.
Le rapace s’approche et essaye d’attraper un moineau affolé.
Je saisis le rapace et l’étrangle jusqu'à ce que mort s’ensuive.
Le corps se transforme en Sacha bébé avec d’horribles yeux morts.
Je pose le corps par terre et demande au cuisinier comment le préparer.
Il faut couper la tête et la cuire.
Je suis dégouté, j’abandonne, et le bébé se transforme en poupon de plastique…
21/10/09 5:57 AM

Je gare mon 4x4 sur une pelouse dans une maison où l’on donne une fête.
Je suis accompagné de ma femme.
C’est une fête pour remettre un prix important en photographie.
Une jeune femme vient me voir.
Je pense qu’elle va me gronder car je suis garé sur ses fleurs.
Rien de cela.
Je lui parle en lui caressant les jambes sous sa jupe.
Pendant ce temps un scolopendre s’enfuit en rampant dans les herbes.
Au diner je suis assis en face de la présidente du Jury.
Je triture ma photo car je n’arrive pas à en comprendre le sens de lecture.
La présidente est maquillée comme une voiture volée.
Elle coupe la tête du poulet entier qu’elle va manger.
Sa peau est identique à celle de ce poulet grillé.
17/10/09 7:49 AM

Carla B. est de retour.
Les rédactions s’affolent et m’envoient des mails sybillins.
Carla B.
Je me rends à sa maison : voitures mal garées dans le fossé, paparazzi accrochés aux grilles, photos floues au téléphone portable.
Je rentre tranquillement dans la maison et vais papoter avec Carla B. dans le couloir.
Je la touche même.
Tout le monde est comme des abeilles dans une ruche.
Et moi je discute tranquillement avec Carla B.
De toute cette agitation inutile pour elle.
Carla B. est dans un marché et personne ne s’en aperçoit.
11/10/09 6:14 AM

Dans la campagne j’entends des bruits sourds.
Ce sont des enfants qui donnent des coups de téléphone.
Sous l’arche d’un pont ils ont pendu de vieux téléphones gris.
Et ils les détruisent en donnant des coups dessus.
Méthodiquement.
Froidement.
Sous le pont le chemin rétrécit pour devenir de plus en plus bas de plafond.
Il faut ramper.
Se sentir écrasé.
Marie déteste cet endroit.
Pourtant de loin c’est beau.
Et sur place c’est oppressant.
10/10/09 00:42

Dans une mansarde de vieille maison un repas avec des enfants.
Certains ont la tête enflée avec de grosses joues.
D’autres ont un œil unique globuleux démesuré.
Leur mère m’explique qu’ils sont nés “comme ça “.
Plus tard lors d’un match de rugby (17 à 12 score final) je vais en attraper un.
Attraper un de ces gosses qui jette une bouteille sur les joueurs.
Je le capture mais il se met à enfler pour s’échapper.
09/10/09 5:50 AM

La première fois dans l’accident elle ne fut pas blessée.
Aujourd’hui je vois la voiture dans le ravin et une énorme flaque de sang autour.
Je m’approche.
Il faut que je me batte contre une énorme statue en pierre qui écrase les gens.
C’est un combat où il faut ruser mais je finis par détruire cet instrument de mort.
08/10/09 6:20 AM

C’est le début de la coupe du monde de rugby et les journalistes arrivent en masse.
Une voiture rentre dans le parking souterrain en contre-sens.
J’imagine la panique sous terre dans le boyau de sortie.
Je vais chez Mitch et sa femme me fait rentrer dans sa salle de bain car elle a un problème.
Le chauffage de sa douche (qui est en fait une radio d’info) fume lorsque l’on tourne le bouton.
Je lui dis que c’est très dangereux et qu’elle risque de s’électrocuter.
Je sors de chez eux mais cela ne ressemble pas à Marseille, plutôt un coin de montagne.
Derrière la maison coule un torrent, les journalistes continuent à affluer.
Ils sont même avachis sur le bord de la route.
Je suis en chaussette et je marche dans une merde.
J’enlève ma chaussette en maugréant.
05/10/09 6:57 AM

Un hameau dans la montagne.
C’est un endroit où les gens viennent passer des vacances.
Il y a un chalet avec un chemin en pente et pas de neige.
Il y a à côté un autre chalet avec un chemin en pente aussi et enneigé.
J’essaye de comprendre pourquoi il y a une si grande différence dans un si petit endroit.
02/10/09 6:07 AM

Une jeune fille emploie des arguments convaincants pour me confier un travail photographique.
Je dois suivre la saison des Girondins de Bordeaux.
Je suis très embêté car je n’aime pas les sujets foot.
Je suis prêt à faire un effort et prendre l’avion depuis Digne pour faire plaisir à la jeune fille.
A Bordeaux dans le stade un sbire me demande mon pass.
Je lui éructe à la figure que je suis un habitué des lieux, que j’étais dans la classe de Bernard Pardo au lycée et que je connais Jean Pierre Papin.
Je le renvoie jouer avec ses amis hooligans.
J’erre sans but dans le stade, c’est moche et grand.
La salle de presse sent le propre, il n’y a que les femmes de ménage qui se regardent les ongles.
Pas l’ombre d’un journaliste.
Si ! J’aperçois Eric T au téléphone, il est tout maigre, je lui tends la main, il me voit sans me voir.
Sur la pelouse il y a un match.
Je me demande ce que je fais ici.
30/09/09 6:59 AM

C’est la nuit sur l’autoroute et soudain les phares de la moto s’éteignent alors que je roule à toute allure.
Je me range en ayant la frousse de me faire percuter…
Assis derrière une autre grosse moto je suis chargé de surveiller une manifestation.
La moto tourne sur elle même en me donnant le mal au cœur.
Les manifestants nous harcèlent en lançant des cailloux.
Une femme flic en body avec des pectoraux musclés vient nous prêter main forte.
Un manifestant lui crie : « on les prends au berceau les flics ? »
Elle enlève son casque : la moitié du visage est arraché.
28/09/09 6:02 AM

Une partie de pêche à la mouche ;
Elle se fait à la palangrotte, la mouche qui dérive sur une planche.
R. me signale que le poisson sort de l’eau, monte sur la planche et viens mordre.
Je suis sceptique.
Je me met à pêcher aussi mais de manière classique.
Je fais un beau lancer, la mouche tombe au bon endroit, le poisson mord.
Il décroche.
Je vais regarder l’eau et je vois en fait un calamar s’enfoncer avec le poisson dans la gueule.
D’autres pêcheurs arrivent, demandent des nouvelles de la femme de R.
Elle ne va pas bien.
Et d’un coup c’est la foire d’empoigne, les cannes s’entrechoquent, c’est à qui jettera sa ligne le plus vite possible dans l’eau.
Je m’enfuis en oubliant de rendre les clés du local.
27/09/09 6:10 AM

A la recherche d’un livre dans une bibliothèque.
Il me faut une autorisation.
Je l’obtiens et me présente à l’entrée d’un local sécurisé et sombre, une fille est assise dans l’ombre.
Je présente mon papier bien en vue.
Mon ami Jean G, bibliothécaire, prends mon papier en silence et s’enfonce dans un labyrinthe sombre pour aller chercher l’ouvrage.
25/09/09 6:02 AM

Je visite une vieille maison pour l’acheter.
Dehors il pleut, je ferme les fenêtres qui ne ferment pas.
Dedans c’est très en désordre, la vaisselle est grasse et il y a un chat qui court sur le plancher avec les pattes raccourcies.
Il rampe comme un reptile…
A Montréal chez Léon je prends un ascenseur et pour y pénétrer il faut le démonter, le remonter, rentrer par le côté puis aller en haut de l’église pour en sortir…
A Rousset il y a un glissement de terrain, il est prévu de planter des arbres pour retenir la terre.
Soudain un grand cyprès prend feu tout seul, mon père grimpe aux arbres avec le tuyau pour éteindre l’incendie.
23/09/09 6:29 AM

Le galion coule avec ses passagers et son troupeau de moutons.
Les moutons essayent de remonter vers la surface et une vieille dame les en empêche.
Elle dit qu’il faut les garder avec nous pour les manger quand nous aurons faim.
Je lui réponds que noyés comme nous allons être les moutons seront mieux à l’air libre.
22/09/09 6:27 AM

Un champ d’olivier avec une inondation qui le traverse.
Une grande rivière inhabituelle.
La fille du journal a fait une mauvaise photo, de loin depuis son bureau, au téléobjectif.
C’est flou devant et les avants plans cachent le sujet.
De toute façon la fille du journal est virée.
Je la vois de dos, elle va passer devant les prudhommes.
Cela n’émeut personne.
L’eau continue de couler sous les oliviers.
21/09/09 5:34 AM

Je fais visiter les bords de l’étang de Berre à un confrère Parisien.
je lui explique que l’endroit est très laid et pollué mais que les gens aiment venir s’y détendre.
Je vois une plage vieillote et en fond les usines qui fument.
Le confrère me demande dans quelle direction se trouve Marseille.
Une dame passe et me demande de lui faire le chèque du loyer.
C’est 4500 Euros.
Je m’aperçois avec terreur que je n’ai pas cet argent sur le compte et que je n’ai pas travaillé pour le gagner.
20/09/09 5:10 AM

Je rencontre Georges R qui déménage dans un endroit très haut.
Sa maison se situe sur un pic, à l’endroit où les buses prennent leur envol…
Je me dis que je pourrai inviter jean Pierre Bernès au restaurant, manger avec un paria ne me pose pas de problème…
A table : je déguste des petits canards qui sont dessinés sur le set de table.
Ils sont petits et jaunes avec le bec tout marron : ils ont la consistance des jouets en caoutchouc du bain des enfants.
18/09/09 6:08 AM

Je rentre dans le bar pour rejoindre les Rolling-Stones.
Il fait jaune dedans.
Les Stones sont partis sans m’attendre.
Quelques motards poivrots sont avachis sur les tables.
Je sors il fait nuit je rentre chez moi.
Il y neige par intermittence.
Je pars à la recherche des musiciens cités plus haut.
Je tombe dans une villa sur une fille qui pourrait être Marianne Faithfull.
Elle est enceinte.
Une autre jeune femme a reçu une contravention pour Raphaël L.
Il doit 1020 Euros au fisc.
17/09/09 5:45 AM

Laurent T prépare son sac photo pour aller travailler.
Tout est en vrac dedans, il ajoute une chaise d’enfant et une liste de sympathisants socialistes : ça peut servir me dit t’il.
Sébastien C ne travaille plus pour le grand journal, il a maigri.
Je lui fais la bise et le retrouve dans une agence qui fait de la photographie pour la réclame.
Je sors dans Paris, je suis perdu dans une ville avec des nuages blancs, une fille passe, un joli derrière...
Je lui propose de porter ses valises, elle s’éloigne et je reste seul avec ses paquets.
16/09/09 6:37 AM

Je pique une grosse colère.
Tout commence lorsque je m’aperçois que le cabinet est rempli de balais.
Louisa ne peut plus faire pipi.
Je me met à hurler et engueule tout le monde sous prétexte que personne ne sait vraiment ce que je fais.
Tout y passe, mon travail est expliqué jusque dans les moindres détails.
Je raconte mon reportage actuel en précisant qu’on y voit le Président mais qu’il n’y aura pas Carla en photo.
Je me calme en allant pleurer dans un coin.
Je devrais filer en maison de repos.
Plus tard je fais un stage de football, je grimpe des pentes avec le ballon dans les mains.
Je lui cours après dans des orties.
Je tire sur de jeunes filles qui se transforment en extra terrestre et rentrent se cacher dans une sorte de fœtus à ouverture ressemblant à un sexe féminin.
15/09/09 6:31 AM

Dans la rue je rattrape Louisa qui traverse n’importe où au risque de se faire renverser par une voiture.
Je la gronde et la prends sur mes épaules.
Nous rentrons à la maison.
Devant la porte il y a une cigarette pendue.
Dans la maison il y a du monde.
Je vais aux toilettes et me cogne la tête contre un mur.
Mon cousin se promène nu dans le couloir, il a une trompette dans les fesses qui ne sont pas si grosses que ça finalement.
12/09/09 6:46 AM

Je côtoie une jeune fille : je ne sais pas si c’est ma femme où si c’est ma fille.
Suivant la situation je lui caresse les jambes où je lui donne à manger dans une chaise haute.
C’est assez étrange …
Plus tard je conduis la voiture dans un boyau rocheux, une sorte de tunnel dans des gorges.
Le passage se rétrécit.
Je reste coincé entre les cailloux.
Le petit garçon a dégoupillé la grenade, la voiture flotte dans un grand trou d’eau, le conducteur essaye de s’échapper par la portière.
11/09/09 6:15 AM

Je rentre dans une boulangerie qui est en fait une boucherie.
Le boucher ressemble à Alain Delon.
Il me propose 4 saucisses.
Devant la caisse il a installé un hygiaphone pour lutter contre la grippe A.
Je paye et je sors dans la rue.
Il pleut, j’ai une paire de ski sur le dos.
Je pénètre dans une salle de sport et vois une jeune fille aux cheveux longs.
Je m’approche et me blottit dans son cou.
08/09/09 6:51 AM

De jeunes gens se battent en s’amusant.
Ils se filent de grands coups de poings dans les épaules.
Un gars est très costaud, mais de près je vois que c’est une fille.
Je m’éloigne et rentre dans une grande demeure qui ressemble à mon ancienne maison du Roucas-Blanc.
Tout est très haut de plafond et les pièces sont vastes.
Des photos trainent sur la table ainsi que des caméras et même des fantômes du passé.
Je jette un œil à ce qui fut mon ancien appartement, tout à été modifié.
Je repars en croisant une procession de jeunes religieuses.
J’essaye de leur toucher les seins.
Paysage de montagne qui s’estompe, de la neige, le bruit de l’orage et des gens qui descendent en courant de la montagne…
07/09/09 6:29 AM

Je trouve un sac plastique rempli de poissons rouges et de têtards.
Il n’y a pas d’eau à l’intérieur.
Je les transporte vite dans mon aquarium géant.
Je crains que les nouveaux arrivants ne se fassent bouffer par le gros crapaud.
Je reviens pour voir si tout va bien et je vois le gros crapaud qui soulève le couvercle avec sa tête et ses pattes pour se sauver.
Je lui souffle dessus et il retombe dans l’eau.
06/09/09 7:53 AM

C’est un paysage d’autoroute où règne l’anarchie.
De jeunes gens font du stop au feu rouge avec leur moto en pièce détachée.
D’autres conduisent torses nus et boivent de la bière en invectivant les autres automobilistes pour les inciter à se battre…
Je prends la première sortie à droite.
Je conduis fermement ma moto avec mes cuisses.
Sur une route plus calme deux femmes agents de police en jupe stricte bleu marine et blanc contrôlent une sortie de virage.
Elles exécutent deux grands pas très stricts avec les mocassins qui claquent sur le goudron.
La voiture qui passe au delà de cette limite sera verbalisée.
J’aperçois deux vieux qui s’approchent à pied.
Je leur signale le piège mais ils ne comprennent pas…
05/09/09 7:17 AM

Je pars avec les enfants pour dénicher un oiseau.
Nous ne savons pas où se trouve le nid.
Par la fenêtre je vois des pies qui volètent.
Une s’approche et rentre dans la maison par un petit trou.
A l’arrivée dans le salon c’est un tas de chair tout déplumé.
Dans le même état que lorsque je les prenais au nid dans mon enfance.
Je lui donne un morceau de pêche.
Elle remonte son croupion et lâche sa fiente entre deux chaises.
04/09/09 6:54 AM

Je photographie des enfants qui fuient la guerre et des combats.
Je dois m’approcher pour isoler ces scènes parfaites.
Petit moment de repos, chacun croque dans son morceau de chien cuit avec une attitude fatiguée.
La journée de travail est finie, c’est la nuit, je repars en voiture de façon hésitante.
Le lendemain je dois retourner dans le supermarché de mon lieu de vacances pour acheter une petite échelle pliante.
03/09/09 6:59 AM

Il tombe une petite neige fine.
Une neige d’été.
Le sol de nuit en est recouvert.
Je demande à Marie qu’elle prenne un jour de congé pour que je file à la Bonette photographier la cime.
Elle refuse.
Je suis en colère.
Dans la pénombre le chat joue avec une chenille et soudain la gobe.
Je sors avec Sacha de l’église où nous habitons.
Tout a fondu.
Sacha prend son élan et saute dans une flaque d’eau.
Je le gronde en le prenant par le col.
Sa mère prévoyante lui a mis des bottes de pluie en plastique rouge.
Je le dégronde en m’excusant.
(6h30:réveillé en sursaut par la radio, Los Angeles est en flamme)
01/09/09 6:54 AM

Il y a le feu sur les collines près de la mer.
Je vois les flammes dévorer les arbres.
Nous sommes dans un restaurant et la banque d’accueil est un gros poisson rouge avec la bouche ouverte.
La caissière est dedans.
Je vois aussi en avant plan un gros bâtiment en feu.
Et plein de pompiers qui éteignent l’incendie sans s’occuper du feu de pinède.
On me raconte que ce bâtiment est en fait le centre d’entrainement des soldats du feu.
La pluie se met à tomber et soudain de grosses vagues passent les rochers et viennent recouvrir les maisons.
Nous fuyons.
Je me retrouve dans un hôtel à essuyer le fond de mon sac photo qui est trempé.
Je suis avec mon ancien beau-frère qui me demande de ne pas révéler qu’il est homo.
31/08/09 6:53 AM

Je joue dans la campagne à faire décoller un cerf volant.
Au début il est léger puis deviens de plus en plus lourd en prenant de la hauteur.
Dans la soirée je m’aperçois que j’ai oublié de le redescendre mais il a filé plus loin en ville avec à son bord deux femmes politiques.
Elles discutent de la guerre en direct a la télévision et aimeraient bien redescendre sur terre.
Je tente de m’approcher du lieu d’accrochage mais il y a d’énormes embouteillages.
A un feu rouge je croise la présentatrice du journal qui fait son talk show sur le passage piéton pour être plus près des téléspectateurs .
A l’antenne elle salue un collègue qui rentre chez lui (Laurent).
Je vois les images aériennes des deux femmes avec en fond la ville.
Elles sont imperturbables et continuent de parler comme si de rien n’était.
Il y a une interruption du programme et une jeune fille chante une chanson stupide ou il est question de sa culotte.
Je m’approche et lui met ma main dedans.
31/08/09 3:58 AM

Le monde extérieur est un aquarium, une grande vitre au travers de laquelle je vois la pluie qui tombe et le niveau de l’eau monter.
Je suis au sec à l’intérieur.
Une personne non identifiée renverse la soupe au potiron qui chauffait sur le poêle à bois.
Je ne dis rien et j’éponge.
Bien avant j’ai séparé des enfants qui se battaient avec violence, ils voulaient me voler les enjoliveurs métalliques de ma Mercedes.
J’ai ensuite continué à sculpter un sexe géant dans un bloc de savon foncé.
Pour finir j’ai éclairé un gars en branchant une lampe de bureau sur une batterie de moto.
29/08/09 7:00 AM

Un canadair passe me prendre à la maison.
Nous partons en silence et à grande vitesse éteindre un incendie.
Je remonte la vitre côté passager pour ne pas être gêné par le vent.
Le feu. Un pompier vert au milieu.
Plongeons et largage en souplesse.
…
Au bord de l’océan je vois de très grosses vagues et des baigneurs qui tentent une mise à l’eau.
Je tripote mon Iphone que je viens d’acheter à contre-cœur.
Je me dis que cela pourra servir quelquefois à l’étranger pour envoyer des photos.
…
Je me promène dans ce qui ressemble au chemin que je prenais pour aller au collège.
Je m’attends à voir dans le ciel un gros Boeing volant bas et partant s’écraser.
Je vois Marie et je me dispute avec.
Je la laisse fumer une clope seule avec des copines.
27/08/09 6:59 AM

Je cherche à maquiller un crime justifié en organisant un hold-up en Suède.
Tout est organisé au millimètre, sauf que mon acteur principal craque et le système déraille.
Pourtant le carnaval alibi organisé fonctionne admirablement dans les rues et dans le métro de Stockholm.
Mais l’escalier mécanique se grippe et n’emmène pas une partie de la troupe là où il faut.
Du coup je vois sur une carte les forces de l’ordre qui se déplacent partout en Europe pour me coincer.
Même les renards se vautrent dans la boue pour se camoufler dans un silence pesant.
La vie continue en ville, la marée descend, je jette les pièces à conviction dans un squat.
Je panique à l’idée d’aller en prison et de ne plus voir mes deux enfants grandir.
24/08/09 7:58 AM

Sur une branche est perché un corbeau qui tient dans son bec un fromage. Un renard est sous l’arbre.
-Eh corbeau ! Tu voteras pour Poutine ?
Le corbeau ne dit mot.
-Quoi, tu n’entends pas ? Je te demande si tu voteras pour Poutine ou non ?
Le corbeau ne dit mot.
La voix du renard durcit :
-Toi là haut ! Je te demande pour la dernière fois si tu voteras pour poutine ?
-Oui coasse le corbeau, et le fromage lui tombe du bec. Le renard s’en saisit et déguerpit.
Le corbeau marmonne dans sa barbe.
-J’aurais dit “non“ que le résultat aurait été le même.
MARIUSZ WILK “ La maison au bord de l’Oniégo“

Mon vélo laissé dans le coffre vient d’être dérobé.
J’ai entendu la porte du 5ème étage claquer.
Je m’y présente avec une carte de police.
Le gars me rends le vélo mais s’approche des enfants et essaye de les faire tomber dans l’escalier.
Repli vers la voiture.
J’attache Sacha sur son siège mais le gars qui a suivi est toujours menaçant.
Il essaye de toucher Louisa.
Je lui flanque un coup dans la tête: il continue.
Je m’approche et lui plante mon Laguiole dans la cuisse.
Aucun effet.
J’appelle au secours, mon couteau à la main.
23/07/09 5:34 AM

Chaque soir avant d'aller dormir et éventuellement rêver il y a un petit cérémonial.
Le coucher des enfants.
Une sorte de "bonne nuit les petits" de mon enfance.
Nous n'avons pas la télévision alors je joue au nounours et son marchand de sable.
Pour Louisa: des gratouillis de tête et elle me lis une histoire en gigotant dans son lit.
Pour Sacha: on regarde le Globe et il me demande les pays où on se bat car il ne veut pas y aller...
Chaque période à son personnage.
Il y a 5 ans venait un gars du nom de Mr ChkrouchkrouchKloff.
Un jour il a disparu vers d'autres chambres d'enfants.
Bonne nuit les petits.
21/07/09 07:18 AM

Un vernissage photo avec deux vedettes de la photographie.
Ils et elles sont nus, gros et de forme courbe.
Ils passent leur temps à se rouler dessus comme de gros ballons flasques.
Plus tard dans la soirée ils miment un acte sexuel assis au volant d’une voiture.
Ils et elles sont toujours très entourés de fans.
18/07/09 7:10 AM
PS: c'était pas du genepy de fillette...

Dans la Montagne.
A ma gauche des canons à neige et des dameuses font la piste pour les petits skieurs.
Je grimpe une pente mais il fait très chaud et la neige fond très vite.
J’arrive à un endroit : MISTRAL est gravé dans la terre.
Personne.
La station est fermée.
Un radiateur fonctionne encore.
J’appelle les secours avec un vieux téléphone à cadran.
Un gars répond.
Je suis incapable de lui dire que j’appelle pour un radiateur allumé dans une station de ski ce qui occasionne la fonte de la neige.
Je raccroche.
17/07/09 6:21 AM

A la recherche d’une maison pour revenir habiter à Marseille.
Mais pas n’importe où, dans les beaux quartiers avec vue sur la Méditerranée.
J’y trouve une belle maison inoccupée, l’air est doux et au loin la mer est en train de se démonter en vue de la tempête du siècle.
Il y a des énormes creux dans les vagues et on aperçoit en bord de rivage le fond tout en rochers.
J’imagine qu’il est impossible de se baigner dans cette eau tumultueuse.
J’achète du poisson à un gars qui les présente étalés sur du papier journal où est imprimé une photo de poissons.
Il agrafe mon paquet d’une main experte.
Je m’en vais.
15/07/09 6:15 AM

C’est la misère en attendant des jours meilleurs.
Trois filles vivent dans une petite pièce sur trois matelas rangés serrés.
J’en reconnais une du service photo de Libé.
D’ailleurs j’y passe dans ce service : ça bosse dur en solitaire le nez baissé dans les archives.
J’invite tout le monde à venir manger chez moi.
J’ai cuisiné un chat, découpé en morceaux bien rouges en forme de cubes.
Je leur prouve la provenance en exhibant la peau, la queue et la tête de la bestiole.
14/07/09 6:14 AM

Je rentre dans une prison pour parler à des individus qui semblent avoir mis une perruque sur la tête.
J’y déambule mais personne ne me parle.
Dehors dans un café je reçois une lettre provenant d’Algérie.
Je sors et dans la rue un attroupement se forme.
C’est le service photo de Libé qui cherche un photographe, je passe en riant en disant au futur heureux élu « demande le sujet avant de dire oui »
13/07/09 7:43 AM

La route est empoisonnée, virages après virages.
La cause est indéterminée.
En vrac.
Appel anonyme vers la police, les inspecteurs découvrent le numéro d’appel avec frénésie.
08 ……………..
Dans la rue le maitre chanteur, un jeune brun barbu qui attends seul.
Dans la rue je vois le petit prince de St Exupéry, je le hèle.
Il continue son chemin vers la galerie marchande dans la plus grande indifférence.
Dans la rue la nuit avec une ancienne fiancée infrequentable, comment s’en débarrasser ?
En ne l’embrassant pas elle finira par se lasser.
07/07/09 6:56 AM

Je cuisine un enfant en sauce.
Dans mon faitout rouge.
Cela ressemble au final à une daube.
Le crâne est reconnaissable.
C’était un tout petit, un bébé, pas un enfant qui marche et qui parle.
Comment cacher ce plat maintenant ?
Je le trimballe en voiture avec moi, dans un carton.
Le jeter ? quelqu’un va le retrouver .
Le manger ? pas question.
Le cacher ? bonne idée.
Je le dépose sur une place sous un sac avec de vieilles chaussures.
03/07/09 6:22 AM

Dans une gare Russe.
J’essaye de prendre un train pour rentrer chez moi : beaucoup de monde, je décide de sauter par dessus la barrière.
Je me retrouve dans des couloirs et fini par arriver dans une grande salle de gym.
On me dit que je peux choisir une femme pour baiser.
Je n’utilise pas ce conseil.
J’observe un buste de femme par terre.
Un reste de fouille archéologique.
Le bassin est éloigné du buste aux petits seins.
Le train entre en gare.
Le rideau se lève sur un paysage maritime et ensoleillé.
28/06/09 7:59 AM

Je rentre en prison.
Pour un reportage il s’entend, on nous présente aux prisonniers.
Ambiance sombre, une main tordue éclairée par un rayon de soleil mourant.
Puis soudain on nous demande de sortir car cela risque de devenir dangereux pour nous suivant des informations anonymes.
Je sors.
La prison est en montagne au bord d’un barrage qui fait 8000 m de profondeur.
Une femme s’y suicide, ses morceaux flottent à la surface.
Retour dans le village très escarpé.
A table.
Une autre femme avec une allure dérangée court sur une corniche et je jette dans le vide.
Les jambes en avant, jointes, raides.
Re-suicide.
Un confrère Patrick G a réussi la série photo en entier.
Je suis à la ramasse, je pars dans les rues étroites du village.
Ma pipe tombe par terre et j’ai du mal pour aller la chercher.
Mon ancienne pipe Amsterdamer…
Je retrouve mes parents attablés.
27/06/09 7:43 AM

Je pars seul sur la route au crépuscule avec les enfants et ma grosse valise bleue.
A tour de rôle ils vont jouer sur la nationale.
Je les remets sur le bord à coup de valise en les grondant.
Cela tourne au cauchemar.
Les voitures sur le goudron, les enfants avec.
Je rebrousse chemin très en colère.
24/06/09 6:19 AM

Je passe dire bonjour aux occupants de mon ancien atelier Marseillais.
Les vitres sont propres.
L’intérieur bien aménagé et chaleureux.
Cela ressemble maintenant à un appartement bourgeois.
Photos couleur au mur.
Nous sortons boire un coup en terrasse.
Un gars s’approche les mains pleines de camboui, tournée de bises mais je ne l’embrasse pas.
Je ne le connais pas assez pour ça.
Plus tard je vais à l’hôpital avec Marie. Elle descends de la voiture et continue à pied.
Je suis trop gros pour rentrer dans la petite auto.
Je démarre poussivement au feu rouge et me retrouve dans la circulation là où je ne devrais pas être.
22/06/09 6:05 AM

Deux photos sont parues ce matin dans Libération.
Sur la première on voit Ségolène grimper une montagne verte par un sentier très raide, une sorte d'ascension de la roche de Solutré.
Sur la deuxième la même Ségolène passe dans une congère de neige.
Toujours la même raideur et le même point de vue éloigné.
Je suis courroucé car elle est venue se montrer dans « mon » sujet que je prépare actuellement.
La cime du Col de la Bonette.
Je n’accepte pas que l’on vienne piétiner mes idées.
21/06/09 5:52 AM

J’attends mon tour dehors.
Assis sur une chaise marron.
Il fait chaud et beau.
Je dois choisir un coéquipier de pêche.
Je pêche.
Mon leurre court dans l’eau.
Le poisson le suit frénétiquement.
Son ventre brille.
Il mord.
Je le sors de l’eau.
Un homme avec des gants de cuisine bleus et troués le prend dans les mains et s’en va.
20/06/09 7:41 AM

Une grande barre rocheuse recouverte d’une épaisse couche de neige.
Elle ressemble à un porte avion : très épais en haut et fin à la base.
Sur la surface des ronds dans la neige qui ressemblent à des anneaux olympiques.
Ils sont générés par des traineaux en bois de palette trainés par des chiens.
J’ai peur que cet édifice ne s’écroule comme un château de carte.
19/06/09 5:40 AM

Un long travelling dans un village désert.
Des fleurs.
Un mur de pierre, une montagne en arrière plan.
Et puis soudain des gens dans une ruelle.
Je me retrouve avec un appareil photo à la main.
Les personnages défilent dans le viseur, tous aussi étranges les uns que les autres.
Soudain un cul, un vieux cul de dos au milieu de la foule.
Un cul déplacé, couleur chair et se confondant avec le mur et les habits.
Je déclenche fébrilement et j’oublie de réarmer.
11/06/09 5:57 AM

Tournoi de tennis de Monte Carlo.
Tout est vieux et dans son jus.
Une joueuse en jupette attend son tour assise sur une chaise pliante.
Le caméraman n’est pas prêt, il filme n’importe quoi.
Le cuistot s’affole en décongelant des saucisses à pleine main.
J’aperçois une femme nue furtive.
Je m’interroge sur le risque d’inondation en cas d’orage.
La joueuse en jupette est partie, lasse d’attendre son tour
10/06/09 6:30 AM

Dans une campagne enneigée il y a un petit chemin tracé.
Je fais du jogging tout nu.
Des gens arrivent et je part en courant pour m’échapper.
Je franchis un buisson de ronce mais reste prisonnier dedans.
Je me débats , je m’égratigne.
Les gens me disent que je suis présomptueux de vouloir sauter tout nu ces ronces.
Que j’aurai pu sérieusement me graffigner les roubignoles.
09/06/09 6:22 AM

Il n’y a plus d’essence et l’on est obligé de rouler sur des motos à pédale pour avancer.
Je pédale donc avec peine sur un chemin de terre.
Ce n’est pas facile.
Je repense à la publicité de cette moto.
Elle montre une jolie motarde en pantalon de cuir moulant, chevauchant de manière sensuelle et explicite cette moto tout terrain.
De temps en temps la fille s’arrête de remuer pour brandir un bidon d’essence avec un gros bec verseur et mime le geste de faire le plein.
Avec le sourire.
08/06/09 5:55 AM

Je circule à vélo dans les couloirs d’une colonie de vacances.
Il y a des gosses partout.
On me demande de faire très attention de ne pas les écraser.
Je réponds que cela n’arrivera jamais.
Je sors et en reculant je fais tomber un môme et sa monitrice.
Je suis confus et gêné…
Je relève la jeune fille qui a de très longs cheveux et une bouche pulpeuse.
Elle me reconnaît et me pensais perdu dans un col alpin sans téléphone.
Je lui dis que j’ai 16 ans et je l’embrasse pour m’excuser.
07/06/09 7:43 AM

C’est un paysage fait de roche et de désolation.
Au ras du sol une grosse canalisation : je me penche et regarde la sortie à l’autre bout.
C’est bouché sur les derniers mètres.
Je suis paniqué à l’idée qu’un des enfants reste coincé à l’intérieur.
J’envisage de tout faire boucher avec une grille.
04/06/09 5:43 AM

C’est un repas entre amis à l’extérieur.
Le temps est gris et la lumière blanche.
Il y a une sorte de vide grenier : sur une table l’accordéon du père de Damien.
Je le rachète.
Je m’approche de la table où Michel et Damien se restaurent.
Je leur fais cadeau de l’instrument.
Il me dit que son père sera ravi.
Cela va faire bientôt trois ans que Damien est mort.
01/06/09 7:10 AM

Par la fenêtre de mon ancien bureau je vois passer mon boucher.
Il porte un tapis où un cadavre sur le dos.
Une forme allongée enroulée.
Il en tombe une étiquette du drapeau canadien.
J’en déduis qu’il revient du Canada.
Le lendemain je le croise mais il ne me reconnaît pas.
J’enlève mon bonnet et là il me dit bonjour.
On discute un peu, il me raconte qu’il va louer une chambre en ville car il y a trop d’embouteillages à Marseille avec ces mamans qui accompagnent les enfants à l’école.
31/05/09 7:50 AM

Le Président est malade et il rentre doucement en voiture noire dans une grande propriété majestueuse.
Il fait très sombre.
A la porte un majordome ne m’empêche pas de rentrer.
Dans le parc il y a une multitude de jeunes jolies filles habillées de blanc.
Elles sont toutes sœurs les unes avec les autres.
30/05/09 8:04 AM

Je pénètre dans un bureau.
Je dis bonjour à un garçon qui porte un pantalon de survêtement rouge Ferrari.
Je fais la bise en me penchant à une fille de type eurasien.
Puis je me repenche pour lui refaire la bise.
A chaque fois que je renouvelle l’opération mon kiki sort par la braguette ouverte comme un coucou suisse.
28/05/09 6:21 AM

De retour dans notre ancien appartement.
Mais en fait rien ne ressemble à ce que ce fût avant.
Dehors les trottoirs sont larges avec des arbres et la rue est à sens unique.
Coup de sonnette.
Sacha me dit que ses copains viennent le chercher pour l ‘école.
Je vois par la fenêtre des garçons que je ne connais pas.
Je descends pour demander qui ils sont.
Un môme me répond en m’agressant.
Je lui colle une gifle.
24/05/09 7:01 AM

Dans une campagne Marie enfourche un sanglier qui fait trois fois sa taille.
Elle le chevauche quelques minutes mais se fait écraser presque immédiatement.
Les secouristes arrivent par la rivière avec une voiture sous-marine.
Ils ne retrouvent qu’un collier de perles.
Marie est peut être morte mais elle parle à mes côtés car elle décrit son collier en détails.
La ministre de la justice arrive en robe légère d’été.
…
Dans la rue un homme un poil débile rencontre une femme qui ressemble à éléphant man.
Il lui tire la trompe qu’elle a sur le front.
Elle lui tire les oreilles qu’il a démesurées.
…
22/05/09 7:43 AM

Un petit intermède photographique. Je rends hommage à l’appareil photographique qui a mené depuis quelques dizaines de milliers de déclenchements cette chronique et bien d’autres.
Ce vénérable appareil qui fera hurler les puristes, est tout bonnement un petit bridge rude au travail, petit léger discret.
Il a supporté des températures extrêmes au Quebec, baroudé en Montagne sous la pluie, passé des convalescences au sèche cheveux lors de l’Année des 9 neiges à Digne les Bains.
Mais avant hier il a refusé.
Ses dernières photos : une bourrique enceinte et mes enfants (la bourrique n’est pas Marie mais l’ânesse d’Entrages , mes enfants peuvent être des bourriques parfois).
Il va donc arrêter de photographier, oh pardon de faire des images numériques.
Le remplaçant sera choisi dans la semaine prochaine.
Digne le 15 Mai 2009.

Un petit garçon serait tombé du ferry dans le port.
Je cherche le corps avec Gilles R qui vient d’arriver inquiet.
Son gosse doit partir en bateau demain.
L’eau est transparente mais on ne voit rien flotter.
Nous continuons dans l’eau quand arrive une jeune fille avec une peau très blanche.
La jeune fille m’a déjà vu mais j’avais les cheveux longs avant.
Promenade sur les quais endimanchés.
Le parking voiture est à 49 Euros.
Le prix d’un plein râle un homme torse nu.
Nous cherchons un endroit tranquille.
Elle se déshabille.
Je n’ai pas de capote.
Elle refuse en riant, ce sera pour une prochaine me dit t’elle.
15/05/09 6:14 AM

Rousset.
Dehors il pleut et j’aperçois la haie de cyprès qui commence à être coupée.
Je rentre dans une grosse colère contre mon père qui a entrepris d’abattre une grosse quantité d’arbres sur le terrain.
Je suis très furieux.
Je balance un sommier par la fenêtre.
Je croise un oiseau tombé du nid.
Il ouvre le bec et je lui donne du gâteau.
Il chie une grosse fiente en trémoussant son fion déplumé.
Je lui refile une araignée à bouffer.
Refus.
13/05/09 6:08 AM

22h30 réveil en sursaut la tête en sang.
Je passe ma main sur le front.
Je transpire en fait.
Me recouche en ayant salué l’En Avant Guinguamp.
Dodo.
Suis dans une station de ski avec mon cousin et Christian S.
Je lui parle d’un projet de travail.
Sa fille de 4 ans fume une clope, je la lui enlève du bec.
Me retrouve devant un buffet avec de nouveau mon cousin et Fabienne.
Je me dispute avec Marie...
Je souhaite me couper un sein et le mettre dans un bol pour que Sacha joue avec.
10/05/09 8:16 AM

Il faudrait que je retourne au siège du club photographier ce joueur prétentieux.
Rendez vous hésitant.
Un certain Afflelou me téléphone pour me dire que c’est OK.
Je n’ai pas envie d’y aller.
Le ciel au loin est orageux.
Je calcule les kilomètres.
Je ne me sens plus obligé de dire oui.
08/05/09 7:24 AM

C’est fini... Partie... Evaporée... Volatilisée... Disparue, fondue, mélangée, engloutie, absorbée, incrustée. Partie sans faire de bruit... Il est une saison qui n’a plus de nom, plus tout à fait l’hiver, pas encore le printemps... Evaporée... Volatilisée. Disparue dans la plus totale indifférence... La montagne se déshabille, les herbes se redressent... Un merle chante, moqueur. Engloutie... Un point blanc dans l’immensité de la couleur qui revient...

Je pars en Afrique du Sud dans un vieil avion de l’armée.
En plein ciel un gros fait chier le pilote en voulant s’asseoir sur lui tout le temps.
Cela deviens impilotable.
L’avion se pose sur un terrain plein d’herbe.
Nous roulons et arrivons dans une ville la nuit.
La police est partout et bloque des rues.
Cela ressemble à Marseille un soir de fête.
Un immeuble est en train d’être démoli.
Je pense croiser mon cousin où bien Yves.
Ce ne sont pas eux.
Je continue ma route à vélo.
Un piéton fleuriste se dispute avec d’autres vélos sur la rue.
J’aurai bien voulu lui casser la gueule.
Mais je continue à pédaler sur ma selle trop basse.
04/05/09 6:05 AM

Je poursuis Marie dans un couloir mais elle m’échappe.
Je la retrouve dans un champ avant un rendez-vous mais elle m’échappe encore.
Un couple cherche des objets avec un détecteur de métal.
Ils sont sur la route que je prenais pour aller au collège.
Ils trouvent une breloque qu’ils jettent sur le bitume.
Un confrère se promène avec sa roue de secours de scooter attachée sous l’appareil photo.
Il me conseille d’en faire autant.
Ejaculation vers 6 h du matin.
La nuit est finie.
02/05/09 6:59 AM

L’hiver est toujours là.
Route verglacée, comment rouler à moto dessus ?
J’attends un rendez vous.
Deux motards arrivent.
Le chauffeur est inconnu.
Le passager est un icono connu dans l’ancien temps.
Il ressemble au curé des loubards.
On se serre la main dans un premier temps.
Il me dit que à présent nous pouvons nous embrasser avec effusion.
Je m’exécute en m’agenouillant.
01/05/09 7:05 AM

Un homme politique parle assis dans une salle.
En fond de fenêtre un paysage de montagne avec de la neige.
Je sors et me dirige vers ce qui semble être une gare.
A l’intérieur une mobylette neuve avec un siège bi-place.
Ce modèle ne se fait plus.
Je grimpe dessus et il se transforme en side-car.
………..
Dans un pré un homme se repose.
Je lui propose de l’eau, il refuse.
Le vieux téléphone sonne dans la cabane.
Je décroche.
Dehors l’homme essaye d’attraper une mouche dans une petite cage.
C’est pour les preuves me dit t‘il.
………..
L’homme aurait tué des gens.
Ils sont matérialisés sur une route par des boules violettes.
Personne ne veut embêter l’homme car il a trop de peine.
………..
Dans une cabane avec de la glace autour.
Au nord d’Helsinki sur le bord du golfe de Botnie.
Je vois le mari de Christelle arriver avec sa voiture immatriculée 13.
Il roule sur la glace.
Il laisse passer des flics.
Sort et se bat tout nu dans le coffre de sa voiture.
Je veux prendre une photo avec un Mamiya6 mais je ne sais pas m’en servir.
Le film ne se réarme pas.
28/04/09 6:49 AM

Dans la plaine c’est le printemps.
Mais je roule en montagne sur de la neige et le thermomètre marque juste un degrés au dessus de zéro.
Je rencontre deux journalistes de M6 qui demandent de l’aide.
Je les aide, mais elles ne disent même pas merci.
Nous sommes à l’extérieur d’une vieille et grande maison.
Dedans des morceaux s’écroulent lorsque les gens actionnent les volets et les portes.
Je salue tout le monde et file par de grands escaliers gelés.
27/04/09 6:33 AM

Dans une chambre fermée je retrouve une ancienne fiancée de l’année 1985.
Mon sexe ressemble à une grande saucisse sèche très fine.
Un peu à l’image de ces champignons à longue tige et gros chapeau.
Je le promène de pièce en pièce mais il n’est pas rattaché à mon corps.
Ma jeune fiancée s’en sert sans que nous ayons de contact.
25/04/09 8:08 AM

A la recherche d’un bar qui se trouvait dans une vieille maison.
Je trouve le lieu mais tout est sens dessus dessous, en travaux.
Le bar a fermé, le proprio refait tout l’immeuble.
Déambulation dans le chantier.
Je passe ma langue sur une de mes molaires qui a un gros trou sur le côté.
18/04/09 7:19 AM

Je rencontre un confrère qui me montre dans son sac photo un manche de tournevis.
A l’intérieur le tournevis est coincé dans un tube et ne peut pas sortir.
Réveil en sursaut, il est 4h31.
Je repense à l’histoire que m’a racontée Marie hier soir en rentrant de chez le toubib avec Sacha.
Une dame est rentrée dans la salle d’attente orientée par le 15.
Elle raconte qu’elle a perdu son œil dans la cuisine, qu’elle l’a remis dans le globe oculaire.
Maintenant elle veut voir un docteur pour savoir si tout va bien.
Le docteur l’a envoyée aux urgences de Digne.
Je me rendors.
17/04/09 8:57 AM

Je participe au tournage d’un film dans une montagne sèche et ensoleillée.
Nous surplombons un bâtiment délabré qui intéresse le réalisateur.
Nous descendons l’explorer et croisons des gens qui semblent sortis d’une photographie :
un groupe de pieds de filles
Kim Wilde et Patti Smith ensemble
Et d’autres dont le souvenir s’estompe.
Nous continuons la route car nous devons tourner une scène au bord du Lac Béni.
Je doute que ma voiture familiale puisse monter ces côtes.
15/04/09 7:21 AM

Des poissons des poissons et encore des poissons.
Une rivière, des pêcheurs dans tous les angles de vision, une femme ramène un filet.
Avec un système de pédalier de vélo.
Des poissons des poissons encore des poissons.
Je relâche une perche qui n’a pas la taille.
Je ramène ma ligne et au bout un brochet que je tire de l’eau.
Il se décroche seul et repart dans les profondeurs abyssales.
11/04/09 8:19 AM

Je m’entraine pour le lancer de fléchettes.
Il ya là l’ancien chef du service photo de Libé.
J’exécute un très beau lancer mais en guise de fléchette subsiste sur la table une longue trainée de mayonnaise bien épaisse.
Je récupère la matière avec un morceau de papier en disant « c’est la crise c’est la crise «
09/04/09 6:24 AM

Je regarde mon genou droit.
Il y a un petit point noir.
J’appuie délicatement dessus.
Un ver sort du genou en se tortillant.
Tombé à terre il se transforme de la tête et ouvre des pattes qui gigotent.
Il court partout et dans tous les sens.
Je l’attrape en lui mettant un bol dessus.
03/04/09 6:56 AM

Un groupe de jeunes gens manifestement sous l’emprise de l’alcool tente de descendre une mini falaise de nuit
en se tenant attaché les uns aux autres en une sorte de grappe humaine mouvante.
Deux personnes se détachent et chutent dans un point d’eau plus bas.
Le premier maintiens la tête du second sous l’eau et l’étrangle longuement.
Je vois ses yeux révulsés à travers l’épaisseur de l’eau.
27/03/09 7:11 AM

Au stade Vélodrome dans le public je rencontre mon ancien surveillant des beaux Arts, Pierre M.
Nous discutons et il va rejoindre sa place.
Le stadier veut garder mes affaires, une pochette de négatifs que je fourre dans mon sac.
Je me réveille dans une enceinte vide et sale, les gens nettoient la crasse et je file dans un escalier pour m’échapper.
Ma course aboutit dans le hall d’une boîte de nuit qui ferme, je passe in extrémis sous un rideau roulant et me retrouve à la rue.
Dehors c’est le petit jour, je cherche en fait un moyen de transport pour me rendre de nouveau au stade
car je dois re rentrer avec les supporters pour travailler.
J’appelle M. qui me répond qu’elle ne sera pas dans les travées pour m’aider à rentrer.
Je suis soulagé car je n’avais pas vraiment envie d’y retourner.
26/03/09 6:12 AM

J’ai reçu par la poste un paquet contenant des livres dans la collection
de la Pléiade.
Ils sont certes beau mais cher : 174 Euros.
Je n’en avais pas besoin en fait.
……
Dans une cour en gravier un couple de vieilles personnes se promène en
se tenant par la main.
La dame porte un foulard à carreaux autour du cou.
Un homme marche sur les mains à leur côté.
……
Je me gare et souhaite que la voiture devant avance pour me laisser la place.
La jeune fille assise au volant ne veut pas bouger.
Je lui explique que je risque d’abimer son véhicule.
Elle sort prestement de son siège, son allure est fine et ses fesses rebondies.
25/03/09 6:56 AM

En compagnie de Bertrand D. le maire de la capitale de la France.
Il est en costume beige avec un regard triste comme échappé d’un mauvais cliché d’identité.
Il s’approche de moi et m’intime l’ordre d’arrêter de le prendre en photo.
Je lui réponds «qui es tu pour me parler ainsi et me donner des ordres«
Je continue mon travail.
24/03/09 5:52 AM

C’est un grand cirque enneigé taillé dans la montagne.
Des gens pratiquent du bobsleigh sur les flancs intérieurs.
Un homme souhaite glisser vers le bas et teste la pente avec une serviette.
La serviette dévale à toute allure et s’envole dans le ciel.
L’homme renonce à son projet.
En rentrant chez moi j’aperçois de loin mon trousseau de clés sur la serrure.
La maison est restée ouverte.
20/03/09 6:52 AM

Un hydravion s’apprête à décoller depuis une petite crique en bord de mer.
Son moteur vrombit et l’appareil s’élance dans de grandes gerbes d’eau.
Je visualise une place intérieure avec ma sœur assise dedans.
Je vois l’avion faire demi-tour alors que je suis en train de flotter rapidement avec un bateau sur une route.
Le bateau prends de la vitesse et dans un virage quitte la route et se met à plonger dans le vide.
Je ne sens plus aucune résistance dans rien.
14/03/09 6:41 AM

Au terminal Arrivée d’un aéroport j’attends des joueurs de rugby.
Un flic de faction, genre petit gros, mal rasé et qui transpire me demande de ses yeux porcins la composition de l’équipe.
Il me dit connaître le journaliste qui la « fait ».
Je lui égrène des noms mais il m’explique que ce ne sont pas eux.
Je regarde toujours en contre plongée cet horrible personnage avec sa transpiration qui luit à la lumière des néons.
Deux filles passent et me regardent car je tiens un panneau a la main avec un grossier dessin de siège pour bébé.
11/03/09 7:14 AM

Dois déposer une guitare à Libé.
Sont en conférence de rédaction mais ils parlent en Italien.
Vais bouffer avec les photographes.
Ils veulent jouer au ballon.
Dehors c’est le redoux, je tombe d’un banc de neige et ne peux plus remonter.
La neige est molle.
Marie pleure à chaudes larmes.
09/03/09 5:48 AM

Une bataille est engagée entre des autochtones et des supporters de football.
Les supporters attaquent à l’aide d’un troupeau de chevaux lancé au galop.
Un hélicoptère tente de contenir les chevaux avec une corde lancée depuis l’appareil par un gars pendu dans le vide.
La scène est filmée quand soudain le caméraman se casse la figure et dégringole dans la mer.
Son cadrage parfait du début devenant tordu dans un plongeon sans fin vers le vide.
07/03/09 6:49 AM

Je suis parti de Libération en me disputant avec tout le monde au sujet de tout et de n’importe quoi.
Je rentre vite en train vers Marseille.
Finalement j’arrive avec 5 minutes de retard et une voix s’excuse de l’état lamentable du paysage urbain autour de la gare St Charles
avec ses multitudes de carcasses de voitures et ses gens miséreux.
Je sors en courant et rencontre Pit venu souhaiter l’anniversaire de son fils Martin, il y a à une encablure Edith
qui regarde Pit, son ancien mari, en chien de faïence.
Ils me demandent quand même de faire une photo de groupe.
Elle est sous-exposée.
La robe de Margaux claque au vent et tout le monde s’éparpille lorsque je veux refaire une prise de vue.
Plus tôt dans le rêve j’ai rendu à Mitch une montre ancienne qu’il m’avait donnée et qui appartenait à son père : il est ravi du geste.
04/03/09 6:18 AM

Des affaires sont disséminées sur une route.
Un landau.
Une poussette.
Un sac avec des vêtements.
Une Vespa à roulette, genre jeu d’enfant.
Je récupère tout ça en pensant que c’est tombé du toit d’une voiture de vacancier.
Je rentre à la maison en fouillant les affaires à la recherche d’un indice pour retrouver les propriétaires des objets.
Je suis sur ma terrasse, il y a un trou au milieu, elle est ronde et en pente.
02/03/09 7:45 AM

Une jeune fille qui semble se nommer Lauren cherche à me revoir.
Je l’ai rencontrée lors d’un rendez vous professionnel.
Mes souvenirs me la représentent près d’un véhicule 4X4 sur un parking anonyme,
se retournant en souriant et dotée d’un fessier charnu.
Je reçois de sa part un premier SMS par l’intermédiaire d’un ami qui a réceptionné ce message par erreur
alors qu’il était avec moi à un spectacle qui s’est annulé en cours de représentation pour cause de médiocrité flagrante.
A la maison je reçois d’elle un mail qui s’efface au fur et à mesure que je le lis.
Je me demande si cette situation est vraiment raisonnable.
Je passe devant le lit de Sacha qui est en train de se réveiller.
Malgré la forte tentation, cette situation n’est pas vivable et je ne lui donne pas de suite.
26/02/09 7:20 AM

Eric T viens m’annoncer qu’il a buté un mec avec sa voiture.
Anne VDS me raconte comment elle a écrasé un gars à la sortie du bureau de poste alors qu’il venait chercher un paquet.
Je remonte le temps et aperçois le gars en question: ravi avec son colis dans les bras il va traverser la route et je vois Anne dans un coin au volant de sa voiture...
24/02/09 7:06 AM

Une promenade dans un paysage très enneigé, les ornières sur le chemin sont hautes.
Dans un recoin je découvre un bébé loutre abandonné et je l’adopte.
Je le ramène en ville, les voitures sont garées n’importe comment sur les trottoirs.
L’urgence est de trouver de la nourriture pour ce bébé Loutre.
22/02/09

Il commence à faire nuit, je suis dans ma voiture et dehors la neige se met à tomber discrètement.
Si discrètement que je ne la vois pas.
Je vais visiter une maison isolée dans les bois.
La lumière filtre au travers des volets.
C’est sinistre.
Le chien du voisin aboie.
A l’intérieur la salle de séjour est en pierre grise et un lampadaire qui ressemble à un gouvernail occupe la moitié de la pièce.
18/02/09 7:27 AM

Nous recevons Mr Dalaï-lama dans la salle des fêtes de Digne.
Les enfants ne tiennent pas en place et se brossent les dents pendant le discours.
Je file.
Dans le hall un stand Nikon avec plein de japonais qui font la queue certainement pour faire dépoussiérer leur capteur.
Je rentre à la maison sous la pluie sombre, des branches d’arbres au milieu de la route.
A l’arrivée au parking je vois que l’aile arrière gauche est emboutie gravement.
Je demande à Marie si elle se souvient quand elle a fait ça.
Elle me réponds que ce n’est pas grave : on va laisser la voiture ainsi.
17/02/09 6:55 AM

Un paysage tropical dans lequel des enfants sont nu pied.
Marie leur explique que sa mère étant née ici elle est automatiquement de leur pays.
Au bord du champ un paysan plante du maïs.
Soudain dans l’herbe je trouve une multitude de négatifs abandonnés qui vont enrichir ma collection.
Je jubile.
En me penchant j’en trouve encore mais je vois aussi mon réseau de batteries en train de charger.
Cela ressemble de plus en plus au foutoir de mon coin bureau dans un contexte herbu.
Je me réveille en sursaut.
16/02/09 6:59 AM

Je pêche en eau trouble avec de petits mouvements du poignet et un joli geste de va et viens.
Il y a quelques petites touches surtout au pays Basque où l’on m’explique que les truites ne sont pas venues depuis quelques temps.
Pourtant je ne bouge pas de devant ma flaque d’eau trouble.
Je réamorce mon hameçon.
Un gars m’explique comment mettre le ver sur la hampe.
Il faut ensuite l’enfiler et rentrer le ver dans un orifice étroit.
Comme si je devais pénétrer dans une coquille d’escargot.
La sensation d’étouffement me réveille en sursaut.
08/02/09 1:24 AM
Je dois embarquer sur un vol pour Israël.
Après maintes péripéties le vol est retardé puis annulé, je dois y aller en Bus (!!!) et partir d’Aix en Provence.
J’y vais à reculons, je m’arrête au passage chez Anne et Renaud et pars en retard de chez eux.
A l’arrêt de bus je demande la ligne pour Israël et personne ne me répond, un couple de femme cherche le terminal pour faire le tour de France à vélo.
Au final c’est la panique, une femme accouche, je sors du véhicule il n’y a plus personne sauf un car avec des flics armés de fusils.
Je rentre chez moi.
L’affaire est ratée.
Dehors il y a une tempête qui me conforte dans le fait de ne pas y être allé en avion.
Le ciel est bleu et noir et mon appareil photo se met à ne plus fonctionner avec son flash.
08/02/09 8:05 AM

Je suis horrifié par la grosseur que prend mon sexe.
J’essaye de le dissimuler en me frottant contre une personne qui ressemble à la ministre de la justice.
Le problème c’est que nous sommes en public et qu’il est très difficile de se frotter
discrètement sans attirer l’attention de tout l’entourage.
Une sorte de Cauchemar.
C'est l'hiver, il fait nuit le jour.
07/02/09 11:41 AM

Je rentre d’un reportage en pays lointain et l’avion doit atterrir à Marignane.
Surviens un problème et nous amerrissons sur l’étang de Berre.
Je suis seul à sortir par la queue de l’avion et à sauter dans l’étang avant que l’avion ne redécolle.
Je termine mon arrivée à pied et cherche un bureau pour porter réclamation sur la manière abrupte de mon débarquement.
….
En Finlande un gars dort dans sa voiture, arrivent des amis qui veulent lui vendre un tableau.
Une jeune fille m’invite plus tard dans un bar qui ne ressemble pas à un bar Finlandais.
Elle parle bien français, je regrette de ne pas l’avoir connue plus tôt, elle aurait fait une belle interprète.
02/02/09 6:11 AM